Saint-Vincent-de-Tyrosse | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Landes | ||||
Arrondissement | Dax | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Maremne-Adour-Côte-Sud (siège) |
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Maire Mandat |
Régis Gelez 2020-2026 |
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Code postal | 40230 | ||||
Code commune | 40284 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Tyrossais | ||||
Population municipale |
7 956 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 379 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
16 995 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 39′ 38″ nord, 1° 18′ 26″ ouest | ||||
Altitude | Min. 7 m Max. 61 m |
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Superficie | 20,98 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Saint-Vincent-de-Tyrosse (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Saint-Vincent-de-Tyrosse (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Pays tyrossais (bureau centralisateur) |
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Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Landes
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.ville-tyrosse.fr | ||||
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Saint-Vincent-de-Tyrosse est une commune française située dans le département des Landes, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle est le chef-lieu du canton de Saint-Vincent-de-Tyrosse, composé de 11 communes.
La commune est située sur l'ancienne route nationale 10, à égale distance de Bayonne et de Dax. Elle bénéficie de la proximité de l'océan Atlantique, lieu de passage pour se rendre sur la côte.
Les communes limitrophes sont Angresse, Bénesse-Maremne, Josse, Saint-Geours-de-Maremne, Saint-Jean-de-Marsacq, Saubion, Saubrigues et Tosse.
Quatre quartiers composent la commune de Saint-Vincent-de-Tyrosse[3] :
Historiquement, la commune est dans une zone de transition entre les climats océaniques aquitain et basque[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Littoral charentais et aquitain » et « Aquitaine, Gascogne »0[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 358 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martin-de-Hinx à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 410,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Au , Saint-Vincent-de-Tyrosse est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Vincent-de-Tyrosse[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Vincent-de-Tyrosse, dont elle est la commune-centre[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (59,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,9 %), zones urbanisées (18,3 %), terres arables (15,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %), prairies (1,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Vincent-de-Tyrosse est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
Saint-Vincent-de-Tyrosse est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[19],[20].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 16 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 789 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 159 sont en aléa moyen ou fort, soit 42 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1988, 1999 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1983 et 1999.
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[23].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].
Son nom occitan gascon est Sent Vincenç de Tiròssa[25] [sem.bin.sens.de.ti.rɔ.sə][26]. Familièrement, elle est souvent appelée simplement Semicenç ou Tiròssa[26].
Saint-Vincent-de-Tyrosse, comme Saint-Trosse, Saint-Gor ou Saint-Geours, serait un des « faux saints » si communs dans les Landes. La première mention de la ville est faite dans un document de 843 sous l'appellation Tirosse.[réf. nécessaire]
Deux tertres funéraires se trouvaient sur une lande située entre la voie ferrée et l'ancien parc des sports[27]. Ils ont été fouillés au début du XXe siècle par leur propriétaire, qui y a trouvé des poteries[28]. Le terrain a été nivelé en 1967[29]. Dans les années 1970, un sondage a été effectué. Il a révélé une sépulture à incinération de la fin du VIIe siècle av. J.-C.[30] avec une urne fermée d'un couvercle, contenant du sable et des cendres grises, un petit vase accessoire, une fibule en bronze et un bracelet en fer. Toute autre structure avait déjà disparu.
L'urne est un grand vase à panse biconique et à col évasé, avec une bord arrondi légèrement effilé. Il mesure 325 mm de haut pour une ouverture de 300 mm, avec une panse large de 340 mm et un fond de 110 mm de largeur. La paroi, d'environ 8 mm d'épaisseur, est faite d'une pâte plutôt homogène, grise à l'intérieur et beige-brun à l'extérieur ; le dégraissant est imperceptible et les surfaces sont bien lissées. Cette pâte est similaire à celle des urnes de la phase ancienne du « groupe d'Arcachon »[Note 4] (Gironde) et de certaines urnes des Ribérotes (Barbaste, dans l'Agenais)[28].
La forme de la fibule fait la transition entre les fibules à ressort unilatéral (unique sens de torsion, avec l'ardillon qui part de l'extrémité de l'enroulement) et les fibules à ressort bilatéral. C'est la première fibule entière de ce type connue[31].
Le bracelet en fer est une barre de fer à section arrondie, cintrée, à extrémités effilées terminées par des boules enfilées. Cette forme est similaire aux bracelets en bronze launaciens (dépôt de Launac, Hérault), de Briatexte (Tarn), ou de certaines nécropoles comme Bordes-de-Rivière (Haute-Garonne) ou de Mios (Gironde). Les exemplaires en fer sont assez nombreux dans les tumulus du Lot[31]. Son métal confirme la rapidité à laquelle l'usage du fer s'est répandu au détriment du bronze dans le Sud-Ouest de la France[30].
Cette sépulture est vraisemblablement celle d'une femme (le sépultures d'hommes de la même époque contiennent généralement aussi des armes)[31].
Trois autres tumulus se trouvent à environ 3 km au nord-est du bourg ; il semble qu'ils aient encore été intacts en 1977. Un autre, à 1,5 km vers le sud, a été fouillé vers 1930 par son propriétaire qui y avait découvert une poterie, elle aussi disparue en 1977. D'autres tumulus se trouvent (ou se trouvaient encore en 1977) communes voisines, dont trois à environ 3 km au sud-est du bourg de Saint-Geours-de-Maremne et un à moins de 1 km de Saint-Jean-de-Marsacq[32].
En 1939, un camp d’internement est ouvert pour interner les réfugiés espagnols fuyant la dictature franquiste[33].
Rincón de Soto (Espagne) depuis 1997[39].
Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[40].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[42]. En 2021, la commune comptait 7 956 habitants[Note 5], en évolution de +3,85 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
Après la crise, le retour au développement économique. Saint-Vincent-de-Tyrosse dispose d'un tissu économique diversifié. Forte d'une longue tradition industrielle avec ses usines de chaussure et de traitement du bois, la ville a subi de plein fouet la crise qui a affecté le secteur industriel au début des années 1990. Victimes de la concurrence des pays aux coûts de main-d'œuvre dérisoires, les deux entreprises de fabrication de chaussure, principaux employeurs de la ville, sont contraintes de supprimer près de 400 emplois. C'est toute l'économie du pays tyrossais qui est sinistrée. Cet avenir morose s'est éclairé dès le début des années 2000. La transformation de la ville (réaménagement de l'avenue Nationale et du centre-ville) et l'extension de la zone artisanale et industrielle de Casablanca lui ont donné un nouvel essor, concrétisé par une croissance démographique importante. Le secteur tertiaire s'y est fortement développé ces dix dernières années et l'offre commerciale et de services y est conséquente et variée. Vingt-quatre nouveaux commerçants ont été recensés en 2010 et la Communauté de communes de Maremne-Adour-Côte-Sud a prévendu une douzaine de lots dans la zone d'activité économique Terreblanque dont elle est propriétaire.
Usines à St-Vincent :
Saint-Vincent-de-Tyrosse est connue pour ses fêtes landaises, son arène, ses corridas et ses courses landaises.
La vie locale est à son apogée lors des fêtes qui se déroulent du troisième vendredi au quatrième mardi de juillet et celles-ci ne sont pas moins que les troisièmes des Landes en fréquentation après celles de Mont-de-Marsan (préfecture) et de Dax (sous-préfecture). La ville est membre de l'Union des villes taurines françaises.