Chapareillan

Chapareillan
Chapareillan
Place de la mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté de communes Le Grésivaudan
Maire
Mandat
Martine Venturini
2020-2026
Code postal 38530
Code commune 38075
Démographie
Gentilé Chapareillannais
Population
municipale
2 997 hab. (2021 en évolution de +1,59 % par rapport à 2015)
Densité 100 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 27′ 49″ nord, 5° 59′ 30″ est
Altitude 285 m
Min. 245 m
Max. 1 934 m
Superficie 30 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Chapareillan
(ville isolée)
Aire d'attraction Chambéry
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Haut-Grésivaudan
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Chapareillan
Liens
Site web www.chapareillan.fr

Chapareillan est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Chapareillan est située dans la vallée du Grésivaudan, à la limite du département de la Savoie, à 16 km au sud-est de Chambéry et 42 km au nord-est de Grenoble, juste sous le mont Granier, premier contrefort du massif de la Chartreuse.

Elle s'étend de l'Isère (altitude 244 m) au sommet du mont Granier (1 934 m), sur plus de 3 000 ha.

Géographie

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Plan du territoire de Chapareillan et des communes limitrophes.

Le territoire de la commune de Chapareillan est situé au nord de la vallée du Grésivaudan, à proximité du département de la Savoie et à ce titre, la commune est rattachée à la communauté de communes Le Grésivaudan.

Communes limitrophes

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Sites géologiques remarquables

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En 2014, plusieurs sites géologiques remarquables sont classés à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[1] :

  • le « cône alluvial de Chapareillan et la carrière de l'Arénier » constituent un site géologique remarquable de 55,79 hectares sur les communes de Barraux et Chapareillan. En 2014, ce site d'intérêt géomorphologique est classé « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[1] ;
  • l'« ecroulement de la face nord du Mont Granier », est un site géologique remarquable de 66,31 hectares, sur les communes de Apremont, Chapareillan, Entremont-le-Vieux et Les Marches. En 2014, ce site d'intérêt géomorphologique est classé « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique ».

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montagnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 19,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 215 mm, avec 9,4 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montmelian », sur la commune de Montmélian à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 987,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Hydrographie

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Voies de communication et transports

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Voies routières

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L'A41 dans la vallée du Grésivaudan.

Le territoire de la ville de Chapareillan est traversé par deux voies à grande circulation :

  • l'autoroute A41 relie Grenoble à Genève. Sa date de mise en service remonte à l'année 1981. Cette autoroute est gérée en concession par la société AREA (Société des Autoroutes Rhône-Alpes), laquelle est une société d'autoroutes, filiale du groupe APRR, fondée en 1971.
  • l'ancienne route nationale 90, (RN 90), est une ancienne route nationale française reliant avant 2006 la ville de Grenoble au col du Petit-Saint-Bernard. La section traversant le département de l'Isère a été déclassée en route départementale 1090 (RD 1090) et sa gestion a été confiée au département. La route départementale traverse la commune selon un axe nord-sud.


Transports en commun

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Le village est desservi par trois lignes de bus :

  • La ligne T83 (reliant Chambéry à Grenoble) du réseau de transport Cars Région Auvergne-Rhône-Alpes
  • La ligne G51 (reliant Chapareillan, Barraux et Pontcharra) du réseau de transport Tougo
  • La ligne G52 (reliant Challes-les-Eaux (Médipôle de Savoie), Chapareillan et Pontcharra) du réseau de transport Tougo

Chapareillan n'est desservi par aucune ligne de train mais la gare SNCF de Pontcharra sur Bréda se trouve à 5 kilomètres du village.

Transports routiers
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Le village est situé à 6 kilomètres de la sortie d'autoroute 21 « Les Marches - Chignin » et à 5 kilomètres de la sortie 22 « La Rochette - Pontcharra » toutes deux desservies par l'Autoroute A41 (reliant Grenoble à Genève).

Chapareillan est également desservi par la départementale 1090 (reliant Grenoble à Albertville), et les départementales 22, 285 et 590.

Au , Chapareillan est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chapareillan[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,7 %), terres arables (7,2 %), zones urbanisées (5,4 %), prairies (4,8 %), cultures permanentes (3,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,6 %), eaux continentales[Note 3] (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et écarts

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La commune compte plusieurs hameaux plus ou moins importants.

Du plus élevé au plus bas :

  • Saint-Marcel-d'en-Haut (les Grands-Crozets) ;
  • Saint-Marcel-d'en-Bas (les Petits-Crozets) ;
  • Bellecombe ;
  • Les Atrus ;
  • Banchôt ;
  • Les Girouds (Bellecombette) ;
  • Bellecombette ;
  • Les Martinons ;
  • Les Rosières (la Palud) ;
  • Charbonnel (La Palud) ;
  • La Palud ;
  • Saint André ;
  • Saint Martin ;
  • Pont-Royal ;
  • Les Gaillons (ou les Truchons) ;
  • Hauterive.

Des quartiers plus urbains mais bien identifiés :

  • La Ville ;
  • Clessant ;
  • l'Etraz ;
  • l'Epinette (centre village) ;
  • le Villard ;
  • la Cura ;
  • Cernon ;
  • le Grand Coin/les Girards ;
  • le Pilon ;
  • Servette ;
  • la Meunière ;
  • les Blards  ;
  • Bellecour[14].

Des lieux-dits aux noms plus ou moins évocateurs, dont :

  • Crève-Cœur ;
  • La Colonne ;
  • Grosse Pierre ;
  • Tricairne ;
  • Pré Ours ;
  • La Fontaine aux Oiseaux ;
  • Le Rousset ;
  • Les Eparres ;
  • Combe Noire ;
  • l'Arcelle ;
  • Les Essarts ;
  • Malain ;
  • Le Mont ;
  • La Croix ;
  • Joyan ;
  • le Mimoret ;
  • La Corbassière ;
  • Les Rochettes ;
  • Les Carcassonnes ;
  • les Croquilles ;
  • Les Plantées ;
  • Le Puits (La Ville) ;
  • Les Groubes (Clessant) ;
  • La Crapautière (la Ville) ;
  • Grande Terre ;
  • La Corne ;
  • le Carrel ;
  • L'Epitel ;
  • Longifan ;
  • Le Tapis Vert ;
  • Les Hermitants ;

etc.

Risques naturels et technologiques

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Risques sismiques

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L'ensemble du territoire de la commune de Chapareillan est situé en zone de sismicité n°4, à l'instar de l'ensemble des territoires des communes du massif de la Chartreuse et de la vallée du Gréisvaudan[15].

Terminologie des zones sismiques[16]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 4 Sismicité moyenne accélération = 1,6 m/s2

Autres risques

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Dans les documents médiévaux, Chapareillan est mentionnée sous les formes suivantes Campania Riolentis / Campania Riolenda (IXe siècle), Caparuyllant / Chaparilent (XIIIe siècle), Chaparillen / Chaparolenco (XIVe siècle), Chappa Ruyllent (1356), Chapareillenc (1375)[17],[18].

Le toponyme de Chapareillan dérive du bas latin campania, qui désigne une « plaine »[17],[18].

Le nom officiel de la commune est Chapareillan [ ʃa.pa.ʁɛ.jã], mais elle est surnommée familièrement Chapa [ ʃa.pa][réf. souhaitée].

La gare de Chapareillan, terminus de la ligne de tramway Grenoble - Chapareillan.

L'occupation ancienne du territoire est attestée par quelques découvertes fortuites : silex taillés sur le Granier (néolithique ancien), vestiges gallo-romains au-dessus des Atrus et à Clessant.

Au Moyen Âge, les paroisses de Chapareillan et de Bellecombe constituent le mandement de Bellecombe. À la limite de territoires des comtes de Savoie et des futurs dauphins, Bellecombe devient un enjeu stratégique pour ces voisins, dont la puissance s'affirme alors, et qui trouveront là bien des occasions d'affrontement.

La famille des seigneurs de Bellecombe est attestée en 1073. Elle se situe plutôt dans l'orbite de la Savoie. Mais les féodaux sont souvent versatiles et la prise de possession de Bellecombe par la famille savoyarde des Briançon en 1206, n'assoit pas indéfiniment l'emprise du comte de Savoie. Habilement, le dauphin cède la seigneurie de Varces à Aymeric de Briançon, en échange de Bellecombe, en 1287. Entre-temps, en 1248, l'effondrement du Granier, sur les confins nord, a bouleversé le paysage, et peut-être contribué à séparer la seigneurie des terres de Savoie.

Posséder Bellecombe, c'est tenir la clef de tout le Dauphiné, selon l'expression consacrée (Clavis Totius Delphinatus), en face du château, puis de la forteresse de Montmélian. Le comte de Savoie entreprend la construction du bourg fortifié et du château des Marches en 1300, pour faire pièce à la perte de Bellecombe. Dès lors le destin des Bellecombe-Chapareillan sera divergeant de celui de ses proches voisins savoyards.

Le , est signé le traité de Chapareillan qui doit mettre fin aux conflits qui opposent les comtes de Savoie et les dauphins de Viennois dans la plaine de l'Ain. L'Albarine devient alors une limite franche entre la Savoie et le Dauphiné[19].

Lorsqu'en 1349, le Dauphiné est « transporté » à la France, à la suite de sa vente par le dernier dauphin, Bellecombe-Chapareillan devient définitivement français.

Confrontés à un puissant voisin, compensant leur faiblesse relative par une politique de balancier, les comtes puis ducs de Savoie, futurs roi de Sardaigne puis d'Italie, vont souvent se trouver en conflit avec la France.

La région verra se dérouler bien des guerres et la forteresse de Montmélian, considérée comme une des plus puissantes d'Europe, subira plusieurs sièges. La Savoie souffrira bien davantage de la situation que Chapareillan, qui se trouve dès lors du « bon côté » :

  • Occupation de la Savoie et siège de Montmélian par François 1er en 1536 ;
  • En 1563, le duc de Savoie dont les possessions se sont élargies au-delà des Alpes, juge plus prudent de transférer sa capitale de Chambéry à Turin (Au début du XVIIIe siècle il deviendra roi de Sardaigne) ;
  • Construction d'un fort à Barraux par le duc de Savoie en 1597. Après son achèvement, Lesdiguières s'empare du fort au bénéfice du roi de France, Henri IV ;
  • Siège et prise de Montmélian par Henri IV, en 1600 ;
  • Siège de Montmélian par Louis XIII, en 1630 ;
  • Siège et prise de Montmélian par l'armée de Louis XIV, en 1692 ;
  • Nouvelle occupation de la Savoie par la France et démantèlement complet de la forteresse de Montmélian, en 1706 ;
  • Occupation rigoureuse et parfois cruelle de la Savoie par les Espagnols, alliés des Français, de 1743 à 1749. Les gens de Bellecombe-Chapareillan doivent héberger et assurer la subsistance des troupes, mais ils seront indemnisés ;
  • Invasion de la Savoie par les troupes de Montesquiou, stationnées à Fort-Barraux, en 1792. Rattachement de la Savoie et création du département du Mont-Blanc dont font partie les Marches, Myans, etc. La commune de Chapareillan créée en 1790 par le rattachement des paroisses de Bellecombe et Chapareillan est, elle, incorporée au département de l'Isère.

Les limites

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Les limites sont parfois floues et sujettes à bien des contestations.

En 1796, sous la Révolution, la commune s'agrandit par le rattachement des hameaux des Blards, de Hauterive, et du territoire qui s'étend au sud du Cernon jusqu'à Cotagnier. Ceux-ci faisaient partie jusque-là de Barraux.

En 1870, les hameaux du Grand-Crozet et du Petit-Crozet sont rattachés à Chapareillan à la suite du démembrement de la commune de Saint-Marcel. Ils deviennent nos actuels Saint-Marcel-d'en-Haut et Saint-Marcel-d'en-Bas.

Dès le Moyen Âge, l'alpage de l'Alpette appartient aux habitants du mandement de Bellecombe. Paradoxalement, l'accès en est plus facile depuis la vallée d'Entremont et de nombreuses contestations et procédures se font jour.

L'Isère, qui n'est endiguée qu'au XIXe siècle, s'étale largement, dans la vallée, selon les crues. Des îles se forment, sur lesquelles poussent quelques arbres et où l'on mène le bétail pour la pâture. Dans une agriculture de subsistance, elles constituent une forme de richesse, mais les fluctuations qui les affectent selon les caprices de l'Isère, incitent les habitants de Villard-Benoît, des Molettes et de Sainte-Hélène à en revendiquer l'usage.

Le point d'achoppement le plus sévère est celui de la limite nord. Des guérillas incessantes qui se succèdent au Moyen Âge, souvent sous la forme de « chevauchées », de tentatives d'appropriation ou d'expéditions punitives, et les nombreux accords entre communautés voisines ne sont pas longtemps respectés. En 1672, le traité de Saint-Germain fixe la frontière de la cime du Granier jusqu'à Pierre Achée. De là, elle se dirige vers l'Isère, passant au travers du lac de Saint-André dont les deux tiers sont en France.

En 1760, un nouveau traité est conclu entre le roi de Sardaigne et le roi de France, pour procéder à un certain nombre d'échanges et établir des frontières fondées, autant que possible, sur les lignes de crêtes ou sur des cours d'eau. Partant de la croix du col du Frêne (col du Granier), la frontière est ramenée vers le sud, pour être matérialisée en partie, sur le cours du Glandon. Le bornage de 1761 fut renouvelé en 1822-1823.

Bien entendu, les habitants de Bellecombe-Chapareillan vivent cette amputation de leur territoire comme un drame, d'autant que l'essentiel en est régi par le statut de communaux. Ils ont, dès lors, la jouissance d'un bien qui se trouve, non seulement sur une communauté voisine, mais dans un État étranger. Il faudra attendre 1829 pour qu'un accord soit conclu entre Les Marches et Chapareillan, sous l'égide du préfet de l'Isère et de l'intendant de Savoie. La forêt communale de Chapareillan, dans le secteur du Lac Noir, mais sur la commune des Marches, est une survivance de cette période.

Jusqu'en 1860, le bureau principal de la douane est installé à Cernon et divers postes sont répartis sur le territoire de la commune. Il subsiste encore des traces de certaines cabanes de douanier. L'une d'entre elles avait été construite sur l'Alpette.

Les communaux

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L'effondrement du mont Granier en 1248 laissa environ 30 km2 de terrain bouleversé, couvert de rochers, parsemé de petits lacs, mais inexploitable pour longtemps. En 1337, le dauphin donne la pêche dans les lacs aux dominicains de Grenoble. En 1393, Jacques de Montmaur, chambellan du roi de France et gouverneur du Dauphiné, alberge à des représentants des paroisses de Bellecombe et Chapareillan, pour le compte de leurs habitants, les terrains, en partie incultes des Abîmes, afin qu'ils les défrichent et en jouissent, moyennant le paiement d'un cens annuel (redevance) de 10 deniers par feu (famille). Cet albergement porte sur environ 3000 journaux.

Le défrichement s'étala sur sept siècles.

Malgré bien des évolutions, on peut dire que le statut actuel de ce territoire tire son origine de cet albergement médiéval.

Des particuliers profitèrent de la période révolutionnaire pour accaparer d'une partie des communaux. Une procédure de régularisation, lancée en 1819, confirma la propriété de certains particuliers. Le territoire fut dès lors réparti sous les deux statuts de la propriété foncière particulière et des communaux. Un jugement de la cour d'appel de Grenoble de mai 1870 confirmera la propriété des communaux par la commune de Chapareillan, considérant, entre autres, que « le sentiment public dans la commune, à toutes les époques, n'a vu que de simples fermiers dans les détenteurs de parcelles assujetties à la taxe… »

Chapareillan est le village natal, en 1752, du libraire Jean-Charles Falcon, Républicain jacobin installé à Grenoble dont Stendhal disait : « C'est peut-être le Grenoblois que j'ai le plus estimé ». Falcon restera, jusqu'au bout, fidèle à ses opinions égalitaires.

Entre 1900 et 1933, Chapareillan est le terminus d'une ligne de tramway connu sous le nom de tramway Grenoble - Chapareillan (TGC).

Politique et administration

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Les maires de Chapareillan

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Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie de Chapareillan :

Liste des maires successifs[20]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1790 Louis Bravet   Notaire royal et notable de l'ancien régime. Habite à Clessant. Premier maire de Chapareillan, élu le 31 janvier 1790. Élu député de l'Isère à l'Assemblée Législative en 1790-1792.
1790 1792 Joseph Ignace Bonnet   Exerce un premier mandat lorsque Louis Bravet souhaite se consacrer à d'autres mandats. Voir détails plus haut.
1793 1794 Joseph Louis Bietrix   Cultivateur, propriétaire. Habite à la Ville.
1795 1795 Henri Juglard   Né à Saint-André-de-Méouille (actuellement Saint-André-des-Alpes, Alpes de Haute-Provence). Premier mandat de maire. Son nom est d'abord orthographié "Juglar". Voir détails plus haut.
1795 1800 Agents municipaux   De 1795 à 1800, les communes de moins de 5 000 habitants sont regroupées en municipalité de canton. Chapareillan n'est plus commune en titre et intègre la municipalité cantonale dont le siège est à Barraux. Elle est alors représentée par un agent municipal assisté d'un adjoint. Les municipalités de canton sont supprimées par la loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800).
1795 1797 Charles Bernard   Agent municipal. Né à Goncelin. Cultivateur, propriétaire. Habite à Cernon.
1797 1798 Jean Bel   Agent municipal. Cultivateur. Habite à Bellecour.
1798 1799 Charles Bravet   Agent municipal. Avocat au Parlement du Dauphiné sous l'ancien régime puis juge au Tribunal révolutionnaire de Paris. Échappa à l'épuration thermidorienne et revint à Chapareillan. Cultivateur, propriétaire. Habite à la Ville.
1799 1799 François Vacher   Agent municipal. Cultivateur, propriétaire. Habite au Villard
1800 1802 Henri Juglar   Avocat, maire de Saint-André-les-Alpes, puis député des Basses-Alpes à l'Assemblée Législative en 1791-1792. S'installe plus tard à Chapareillan. Habite à Clessant. Exerça un premier mandat de maire de Chapareillan en 1795. Sa fille Henriette épouse en 1799 Louis Bravet, premier maire de Chapareillan, qui fut également député à la Législative.
1803 1805 Joseph Ignace Bonnet   Deuxième mandat de maire. Voir détails plus haut.
1806 1811 Jean Baptiste Dallière   Successivement commis-voyageur, chapelier à Lyon, cultivateur, propriétaire à Chapareillan. Habite à Cernon. Capitaine des Vétérans. Fut chevalier de l'Ordre de Saint Louis supprimé sous la Révolution.
1811 1814 Joseph Ignace Bonnet   Né à Saint-Aupre. Cultivateur, propriétaire à l'Étraz. A été maire de 1790 à 1792, puis de 1803 à 1805.
1814 1815 Jean-Baptiste Bravet   Notaire à l'Étraz. Premier mandat. Grand-père d'Ambroise Bravet, maire de 1871 à 1882.
1815 1818 Antoine Jean-Charles Paturel   Premier mandat à l'âge de 29 ans. Sera de nouveau maire de 1835 à 1842.
1818 1821 Jean-Baptiste Bravet   Notaire. Habite à l'Étraz. Ancien maire (1814-1815).
1821 1823 Cyril Bietrix   Cultivateur, propriétaire. Habite à la Ville. Fils de Joseph Bietrix, maire de 1793-1794. A souhaité démissionner dès février 1822, mais il se maintient jusqu'à la fin 1823.
1824 1830 Joseph-Antoine Muiron   Né à Laon, dans l'Aisne. Inspecteur de l'Enregistrement et des Domaines, puis Percepteur. Habite à Clessant. Gendre de Charles Bravet qui fut juge au tribunal révolutionnaire à Paris et agent municipal de Chapareillan (voir plus bas).
1831 1833 Charles Louis Bravet   Propriétaire. Habite à Clessant. A été "Receveur à cheval des droits réunis, à Saint-Damien, département de Marengo, à l'époque napoléonienne.Fils de Louis Bravet, premier maire de Chapareillan. Démissionnaire début 1833, il propose au préfet son remplacement par Charles Falcoz.
1833 1834 Charles Falcoz   Propriétaire, cultivateur. Habite à Bellecour. Possède le moulin, maintenant disparu, de Saint-Martin.
1835 1842 Antoine Jean-Charles Paturel   Né à la Buissière. Habite à la Ville.Gendre de l'ancien maire Jean-Baptiste Dallière. Juge de Paix du canton du Touvet en 1830. A déjà été maire de 1815 à 1818. Démissionne en 1842. Sera encore conseiller général du canton de Vizille en 1848.
1842 1848 Louis Adolphe Bravet   Chirurgien, aide-major en 1830. Fils de Louis Bravet, premier maire de Chapareillan, frère de Charles-Louis Bravet, maire de 1830 à 1833, petit-fils d'Henri Juglar par sa mère. Habite à Clessant. N'exerce plus ses fonctions à la fin de son mandat. Celles-ci sont alors assurées par Joseph Guiffray, adjoint, géomètre habitant à la Palud.
1848 1870 Eustache Marie Etienne Arragon bonapartiste Négociant, maître de poste. Habite à Cernon où il tient le relais de poste. Chevalier de l'Ordre de Saint Grégoire le Grand. Démissionne en 1870.
1871 1882 Ambroise Arsène Bravet républicain Notaire. Habite à l'Étraz. Conseiller général, Député de 1876 à 1882. Meurt avant la fin de ses mandats.
1882 1883 Séraphin Abraham Uchet   Propriétaire, agriculteur habitant à l'Épinette. Adjoint d'Ambroise Bravet qu'il remplace lorsqu'il est en session parlementaire, lorsqu'il est malade et à la suite de son décès en décembre 1882. Sera maire de 1893 à 1919.
1883 1889 Eugène Constant Coutavoz   Exerce plusieurs professions, dont commis-négociant et manufacturier en papeterie à Saint-Victor-de-Cessieu. Habite à Cernon. Est empêché par la maladie en février 1889.Père de Charles Coutavoz, architecte, maître-d'oeuvre de nombreuses constructions "Arts-nouveaux" à Grenoble et dans le reste de la France, et également de la mairie de Chapreillan inaugurée en 1913.
1889 1889 François Puissant   Entrepreneur de maçonnerie et fabricant de tuiles. Habite au Villard. Adjoint d'Eugène Constant Coutavoz qu'il remplace à la suite de sa maladie et de son décès. Élu le 26 mai 1889. Refuse aussitôt le mandat.
1889 1889 Gustave Léon   Notaire. Conseiller municipal.Élu le 26 mai 1889. Refuse aussitôt le mandat.
1889 1889 Joseph Guiffray   Géomètre. Habite à l'Épinette.Conseiller municipal.Élu le 26 mai 1889. Refuse le mandat peu après.
1889 1889 Joseph Falcoz   Habite à la Ville. Conseiller municipal. Élu le 26 mai 1889. Refuse aussitôt le mandat.
1889 1892 François Puissant   Entrepreneur de maçonnerie et fabricant de tuiles.Habite au Villard. Adjoint d'Eugène Constant Coutavoz qu'il remplace à la suite de sa maladie et de son décès. Élu le 11 septembre 1889 après avoir refusé le mandat le 26 mai. Démissionne en 1892.
1892 1893 Louis Bravet   Ingénieur chimiste. Habite à l'Étraz et à Grenoble. Promoteur de l'usine électrique sur le Cernon. Élu maire en 1892, il démissionne en 1893.
1893 1919 Séraphin Abraham Uchet   Propriétaire, agriculteur habitant à l'Épinette. Après avoir été adjoint au maire et candidat malheureux au poste de maire, il est élu premier magistrat en 1893. Il exercera cette charge durant 26 ans, jusqu'en 1919.
1919 1935 François Truchon   Agriculteur. Habite à Cernon. Élu maire en 1919, réélu en 1925 et en 1929. Élu conseiller d'arrondissement en 1931.
1935 1940 Lucien Tardy   Épicier à l'Épinette. Élu maire en 1935, au bénéfice de l'âge, à la suite du partage des voix avec Louis Gallay. Révoqué par le régime de Vichy[21]. Meurt fin décembre 1940.
1940 1941 Jean Tissot   Hôtelier-restaurateur à Bellecour (place de la Mairie), conseiller municipal avant-guerre, désigné par le préfet le pour remplacer le maire Lucien Tardy. Le conseil municipal se réunit pour la dernière fois sous sa présidence, le . Jean Tissot meurt peu après, fin décembre 1941, dans sa maison des Girards.
1941 1944 Délégation spéciale   Suppression du conseil municipal par le régime de Vichy remplacé par une délégation spéciale composée de quatre membres désignés.
1941 1942 Louis Gallay   Lieutenant en retraite habitant à Clessant, chevalier de la Légion d'honneur. Conseiller municipal depuis 1935. Un arrêté du ministère de l'Intérieur daté du supprime le conseil municipal et instaure une délégation spéciale composée de quatre membres désignés. Louis Gallay en est le premier président jusqu'à sa démission en 1942.
1942 1944 Félix Nicolaï   Ingénieur des Mines. Habite à Cernon. Directeur de l'usine de la Viscamine à Pontcharra. Président de la délégation spéciale jusqu'à sa dissolution par le préfet de la Libération. Décédé à Paris en 1967.
1944 1945 Jacques Paoli   Commissaire spécial honoraire. Habite à Saint-Martin. Dirige l'équipe municipale installée le par le préfet de l'Isère, pour remplacer la délégation spéciale. Conforté lors des élections de mai 1945. Décède en septembre de la même année. Remplacé par son adjoint, Émile Bouvier.
1945 1959 Émile Bouvier   Agriculteur aux Girards. Élu maire en novembre 1945 en remplacement de Jacques Paoli dont il était l'adjoint. Réélu en 1947 et en 1953. Décédé à Chambéry en 1991.
1959 1977 André Béthoux   Directeur de l'école de garçons. Habite à la Ville. Titulaire des palmes académiques. Élu en 1959, réélu en 1965 et en 1971. Décédé à Grenoble en 1981.
1977 1983 Jean Erhard   Cheminot. Habite à Clessant. Ancien maire (1977-1983), conseiller municipal (1983-1989), adjoint au maire (1995-2001), fait maire honoraire.
1983 1989 Christian Casset   Cadre bancaire. Habite à l'Épinette. Décédé en 2005.
1989 1995 Jean Erhard   Cadre SNCF.Voir ci-dessus
1995 2001 Christian Cugnolio   Retraité EDF. Habite à l'Épinette. Adjoint au maire de 1989 à 1995.
2001 2014 Daniel Bosa DVG Enseignant, directeur centre de formation. Habite à l'Étraz. Élu maire en 2001, réélu en 2008. Vice-président de la communauté de communes du Grésivaudan, chargé de l'emploi et de la formation.
2014 En cours Martine Venturini-Cochet DVD Première femme élue maire de Chapareillan. Réélue en 2020. Conseillère régionale d'Auvergne-Rhône-Alpes depuis 2021.
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].

En 2021, la commune comptait 2 997 habitants[Note 4], en évolution de +1,59 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5411 7491 8812 3272 5412 5392 5042 5442 612
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 5432 4382 3832 4872 3992 3312 2712 1372 179
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 0611 9681 8351 6421 5851 4891 4301 4011 320
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 3001 3021 4181 6821 8982 1472 4432 4772 747
2015 2020 2021 - - - - - -
2 9502 9752 997------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local et régional.

La communauté catholique et l'église de Chapareillan (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse des Saints Apôtres et au doyenné du Haut-Grésivaudan qui sont, quant à eux, rattachés au diocèse de Grenoble[26].

La commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[27],[28].

Chapareillan possède une activité vinicole, développée depuis les années 1950. Elle possède 35 exploitants, en 2019[29].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine religieux

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Église de Bellecombe.
  • Église classée des XVIe et XIXe siècles[30] ;
  • Église Saint-Joseph dite le Vieux Clocher de la Ville, désaffectée ;
  • Église Saint-Blaise de Bellecombe ;
  • Église « moderne » (construction entreprise à la fin du XIXe siècle) ;
  • Oratoire de la Salette ;
  • Deux oratoires entre Bellecombe et Saint-Marcel (route départementale et chemin de la Martine) ;
  • Nombreuses croix (carrefours, cimetières).

Patrimoine civil

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  • Ruines du château fort de Bellecombe, du XIIe siècle[30]. Une table d'orientation a été installée, décrivant un panorama à 180° sur la chaîne des Bauges, le Mont-Blanc et la chaîne de Belledonne.
  • Château d'Hauterive, maison forte du XVe siècle[30]
  • Château de Pizançon (« la grande maison ») à la Ville
  • Maisons anciennes, plus particulièrement à la Ville
  • Moulins (les Girards, Pont-Royal, Saint-Martin)
  • Ancienne usine d'obus construite en 100 jours durant la guerre de 1914-1918 (Servette, le Ateliers du Granier)
  • les vieux celliers dans le vignoble
  • Fermes et granges
  • Vieux ponts sur l'ancien réseau routier (Montfollet, la Saïta, le Villard de la Palud)
  • Les bornes délimitant l'ancienne frontière entre la France et la Savoie province du royaume de Piémont-Sardaigne jusqu'en 1860.
  • Ruines de la bâtie de Belle-Marche, du XIVe siècle[30]
  • Ruines de la bâtie des Mortes, du XIVe siècle[30]

Patrimoine naturel

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Le patrimoine naturel de Chapareillan est riche. La forêt des pentes du Granier est dense. On trouve dans ce secteur plusieurs variétés d'orchidées. Le site de la Grenouille abrite une impressionnante concentration de sabots de Vénus. À l'opposé, la forêt alluviale de l'Isère est en cours de classement en Espace Naturel Sensible. On y remarque la nivéole d'été.

La zone humide des Lacs de Bey et Froment fait l'objet d'une mesure de protection afin de préserver une des dernières zones humides nées de l'effondrement du Granier. On note également la zone humide de la Grande Côte et celle des Martinons.

Des haies, ou ripisylves, suivant les cours d'eau (Cernon, Glandon, Rivasson, etc.) sont constituées d'espèces variées et rythment le paysage.

Enfin, le secteur des Essarts, défriché depuis le Moyen Âge dans les éboulis du Granier, remodelé pour planter la vigne, reste un site exceptionnel malgré l'impact visuel désastreux de la double ligne à très haute tension.

La commune fait partie de la réserve naturelle nationale des Hauts de Chartreuse et du parc naturel régional de Chartreuse.

Héraldique

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Blason de Chapareillan

Blason de Chapareillan :
D'or à la bande contre-bretessée de sable, accompagnée d'un dauphin d'azur, barbé, crêté, lorré et peautré de gueules en chef, et d'une clef d'azur posée en bande, le panneton en haut, l'anneau en carreau pommeté de gueules en pointe.
Devise : Clavis Totius Delphinatus

Bibliographie

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  • Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno et André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes, vol. 1 : Chambéry et ses environs. Le Petit Bugey, Roanne, Éditions Horvath, , 475 p. (ISBN 978-2-7171-0229-1).

Fonds d'Archives

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Archives communales de Chapareillan : LL3 (Révolution), 1D2 à 1D23 (Conseil municipal), 1E2 et suivantes (état-civil). Archives départementales de l'Isère : Séries 15M (maires et adjoints) et 16M (municipalités).

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Inventaire du patrimoine géologique : résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Chapareillan et Montmélian », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Montmelian », sur la commune de Montmélian - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Montmelian », sur la commune de Montmélian - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Chapareillan », sur insee.fr (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Chapareillan ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. coupé en deux par la rue du Souvenir Français, s'étend de la rue de Bellecour au Pilon
  15. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  16. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  17. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne), n° 3762..
  18. a et b Henry Suter, « Chapareillan », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le ) (consulté en ).
  19. Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey - Les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné (1282 - 1355), collection Histoire et Archéologie médiévales no 14, Presses universitaires de Lyon, Lyon, 2005, (ISBN 2-7297-0762-X), p. 35.
  20. sources : archives communales et recherches Yves Besson
  21. Journal officiel de la République française. Lois et décrets, (lire en ligne).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. Site cleophas.org, page sur l'organisation du le doyenné du Haut-Grésivaudan.
  27. Information Presse du 5 novembre 2018 : Le Bois de Chartreuse obtient la première AOC Bois en France. Une première dans la filière bois !, site officiel du Bois de Chartreuse.
  28. Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, no 2018-46 (.PDF).
  29. A.B., « La viticulture, l’âme de Chapareillan et du Grésivaudan », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne).
  30. a b c d et e Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 210-217.