Mercurey | |||||
Vue d'une partie de Mercurey. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Chalon-sur-Saône | ||||
Intercommunalité | Le Grand Chalon | ||||
Maire Mandat |
Dominique Juillot 2020-2026 |
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Code postal | 71640 | ||||
Code commune | 71294 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mercuréens | ||||
Population municipale |
1 224 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 79 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 50′ 24″ nord, 4° 43′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 206 m Max. 391 m |
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Superficie | 15,44 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Chalon-sur-Saône (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Givry | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | mercurey.fr | ||||
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Mercurey est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Telle qu'elle se présente de nos jours, elle résulte de la fusion de deux communes qui ont fusionné le : Bourgneuf-Val d'Or[Note 1] et Mercurey.
La commune est particulièrement réputée pour ses vins rouges et blancs classés en AOC village et premier cru.
Située en Bourgogne, dans le département de Saône-et-Loire (côte chalonnaise), à environ 10 kilomètres au nord-ouest de Chalon-sur-Saône.
Rully | ||||
Aluze Charrecey |
N | Fontaines | ||
O Mercurey E | ||||
S | ||||
Saint-Mard-de-Vaux | Saint-Martin-sous-Montaigu | Mellecey |
La commune, située à proximité des grands axes de circulation, à 12 kilomètres de l'autoroute A6 (Chalon-sur-Saône), à 6 kilomètres des voies ferrées Paris-Lyon-Marseille et 20 kilomètres du TGV (Le Creusot), à 8 kilomètres de la route nationale 80 Chalon-Moulins, est traversée par la route départementale 978 Chalon-Autun.
Village viticole typique de Bourgogne dans un paysage vallonné. Les sols sur lesquels se sont déposés les sédiments marno-argilo-calcaires des mers jurassiques (230 à 135 millions d'années). Les roches qui dominent Mercurey sont de la période du Jurassique moyen et début du Jurassique supérieur. Une couche assez épaisse de marnes grises forme le sous-sol des meilleurs crus de Mercurey (époque de l'oxfordien). Une deuxième crête rocheuse est formée par le calcaire que l'on appelle la dalle nacrée.
Le vignoble est implanté sur des sols argilo-calcaires provenant du soubassement rocheux calcaire d'âge jurassique. On distingue trois grands ensembles de sols, en premier des sols issus de calcaires durs (244 hectares)[Jsl 1], en deuxième des sols issus de marnes (194 hectares)[Jsl 1] et en troisième des sols issus de dépôts caillouteux (102 hectares)[Jsl 1]. À d'autres endroits, on trouve des sols avec des argiles profonds, de colluvions... On retrouve sur ces sols argilo-calcaires des sols lourds, des sols pierreux et d'autres un peu plus sableux.
Un ruisseau traverse le village, il se nomme le Giroux. D'une longueur de 8,1 km, sur les trois communes de Saint-Martin-sous-Montaigu (source), Mercurey, Mellecey (confluence). Il prend sa source près du château Blaizy, à l'altitude 314 mètres (46° 49′ 15″ N, 4° 41′ 33″ E) et se jette dans l'Orbise.
Il existe aussi un étang, nommé étang du Pont-Latin. Le Giroux prend sa source sur le territoire de la commune de Charrecey au pied de la ferme de la Forêt (commune de Saint-Mard-de-Vaux), il traverse la vallée de Charrecey et disparaît à l'Entonoir (commune de Aluze) et ressort au Pont Latin à Mercurey. Il se jette dans l'Orbize à Mellecey mais n'a aucun trajet dans la commune de Saint-Martin-sous-Montaigu (voir le Giroux et l'Orbize).
Par deux fois, en 1981 et 1983, Mercurey a été victime d'orages dévastateurs (vignobles ravinés, ceps de vignes déchaussés, murs de soutènement emportés, caves inondées, etc.)[REM 1]. Les causes de ces catastrophes sont l'absence quasi totale de réseaux hydrauliques dans les coteaux, la suppression progressive des haies et des murs dans ces mêmes coteaux, le tassement des sols par l'utilisation de matériels de plus en plus lourds et, pour finir, la suppression des zones tampons par l'augmentation des surfaces plantées en vignes[REM 1]. À la suite de ces événements, les viticulteurs et la population de Mercurey, regroupés en une association foncière (1983), décidèrent de mettre en place un remembrement sur 1400 hectares dont 800 de vignes ce qui, à l'époque, fut une première en France[HC 1]. Ce remembrement permit la réalisation d'aménagements hydrauliques contre le ruissellement et l'érosion des sols, grâce à des bacs de décantation (19 en tout[RI 1]), des bassins de rétention d'eau de pluie (au nombre de 3[RI 1]), des chemins bétonnés (5,5 kilomètres[RI 1]), des canalisations (3,3 kilomètres[RI 1],[REM 2], etc. Ces travaux d'aménagements hydrauliques furent réalisés en 1988. La démonstration de leur utilité est faite lorsque, le , s'abattent des pluies diluviennes : tous les bassins de stockage remplissent alors leur fonction, empêchant l'inondation du village[HC 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 821 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chalon-Champforgueil », sur la commune de Champforgeuil à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 736,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,6 °C, atteinte le [Note 2],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Elles sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Les valeurs d'ensoleillement de 1991 à 2010 (en nombre d'heures) de Dijon et Mâcon, Mercurey étant située entre ces deux villes.
Mois | Jan | Fev | Mar | Avr | Mai | Jui | Jui | Aou | Sep | Oct | Nov | Dec | Année |
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Dijon[RI 2] | 63,9 | 94,4 | 151,3 | 185,4 | 212,3 | 239,1 | 248,3 | 233,6 | 181,3 | 117,2 | 67,8 | 54,2 | 1848,8 |
Mâcon[RI 3] | 61,9 | 91,5 | 154,9 | 182 | 212,9 | 245,3 | 267,7 | 242,4 | 185,6 | 116,9 | 70,3 | 50,5 | 1881,9 |
Au , Mercurey est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[9]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (44,3 %), forêts (23,2 %), terres arables (11,9 %), zones agricoles hétérogènes (9,5 %), zones urbanisées (8,2 %), prairies (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La localité doit son nom à la construction d'un temple élevé au dieu Mercure[RP 1]. Elle est implantée sur la voie romaine (via Agrippa) qui va d'Autun à Chalon, dont il ne reste que peu de traces, cachée sous le bitume. Quelques vestiges ont été découverts à Mercurey et dans ses hameaux :
Mercurey, entre-temps, subit les invasions barbares et, parmi elles, celle des Burgondes qui se fixent dans la région lui donne son nom de Burgondie (Bourgogne actuel). Le château de Montaigu est construit par Robert le Valentinois, comte de Chalon (aux alentours de 950) ; ce château possède de la vigne sur un côté. De cette époque, nous conservons le nom de quelques viticulteurs de l'an 1004 : Vitgerius et Oltregildis, son épouse et leurs fils, qui vendent des vignes à l'abbaye Saint-Marcel-lès-Chalon[RP 2]. Le XIIe siècle voit l'édification de l'église Notre-Dame de Mercurey par les moines de Saint-Marcel-lès-Chalon, appartenant à l'abbaye de Cluny[MATB 3]. En 1180, le château de Montaigu passa sous l'autorité d'Hugues III, duc de Bourgogne, qui l'attribua à son fils Alexandre (ceci voit le début de la lignée des "Montaigu-Bourgogne")[RP 3]. Un seul seigneur (Guillaume) y réside de manière permanente[RP 3].
En 1241, Eudes I de Montaigu accorde aux habitants de ses finages une charte de franchise par laquelle ses vassaux moyennant certaines obligations, sont affranchis du droit de mainmorte (incapacité dont sont frappés les serfs en France au Moyen Âge de transmettre leurs biens à leur décès) qui les rattachent encore à la glèbe (qui est la terre du domaine auquel un serf était attaché, à l’époque féodale, en sorte qu’on le vendait avec le fonds.). C'est à l'époque d'Eudes I qu'est probablement construite l'église de Touches[MATB 4],[RP 4] En 1300, le seigneur de Mercurey est Guillaume de Marnay[MATB 5]. En 1348, à la mort d'Henri de Montaigu, le château est partagé entre le duc de Bourgogne et la famille Damas[RP 3],[PJN 1] En février 1371, le duc de Bourgogne décide une grosse campagne d'achats de vin, il en fait acheter une quantité notable à Montaigu[HC 3]. C'est à Montaigu encore que Méliore, l'envoyé du pape, trouve à acheter du vin qui est par la suite recherché par la cour pontificale[HC 3]. Philippe le Hardi est détenteur de la moitié du fief de Montaigu, en 1392 il en fait le partage, et en donne une partie à Philippe le Bon, qui contribue à sa réputation[HC 4]. Entre 1385 et 1405, les vins de la région de Mercurey figurent même sur la liste des vins en cave pour le service du duc de Bourgogne dans sa résidence d'Arras[HC 5], ils plaisent à Marguerite de Flandre[HD 1].
Antoine de Crey est le seigneur du village en 1423, suivi de Pierre de Maissey en 1461 et ce dernier accompagné de Philippe Digoine d'occuper ce titre de seigneur en 1470[MATB 5]. La Bourgogne, à cette époque est un grand duché, dont les possessions vont jusqu'en Belgique, et qui est rattaché à la France seulement sous Louis XI en 1477 ; cette même année, le château de Montaigu tombe dans les mains des rois de France, à la mort du duc de Bourgogne Charles le Téméraire[RP 3].
Le notariat de Mercurey et plus encore, celui de la paroisse voisine de Saint-Martin-sous-Montaigu, éclairent intimement la vie du village. On ne cite alors que très peu de marchands et encore moins d'artisans. La vigne est effectivement citée, avec des prés et des terres.
La seigneurie de Mercurey est associée à celle d'Estroyes depuis 1438[13]. Les détenteurs successifs sont[RP 5]:
Le seigneur de Mercurey en 1480 est Philibert de Pitois, puis c'est Jean de Digoine en 1560[MATB 5]. En 1570, l'armée de l'amiral Coligny, chef du parti protestant fait détruire l'église de Mercurey[MATB 5]. Plus tard, sous le règne d'Henri IV, et bien que le vin de Mercurey soit assez corsé, une chronique mentionne qu'il plaît aux femmes, et plus particulièrement à Gabrielle d'Estrées (maîtresse d'Henri VI, qui, lui, est amateur de Givry)[HD 1]. Le château de Montaigu fut démantelé en 1591 par les troupes catholiques de la ligue[RP 3].
Le village voit défiler en tant que seigneurs : Jean de Digoine en 1625, Félicité des Barres en 1652 (veuve de Digoine en tant que dame), Claude-Baptiste de Montrichard en 1680, Adrien de Montrichard en 1682 et Jean Quarré en 1733[MATB 5]. Un hiver très froid sévit dans le village en 1767[MATB 6]. La fontaine de Marjonzin est édifiée en 1768[MATB 6]. Les intempéries touchent durement la commune en 1768 et 1770 par de nombreux orages de grêle, en 1779 et 1788 par un froid exceptionnel (« Il gelait même dans les caves les plus chaudes »)[MATB 7]. L'année 1789 voit une année malheureuse en tout point : pas de vendanges, pas de moissons et pas de commerce[MATB 8]. Le , l'évêque de Chalon, Jean de Maupeou approuve le règlement de la Société de secours mutuels établie entre les vignerons de la commune de Touches, sous le patronage de saint Martin.
Ce qu'il restait du château de Montaigu, servit de logements et d'entrepôts par des vignerons ; puis en 1803, les restes de la forteresse furent vendus à un maçon du Bourgneuf, pour servir de carrière de pierres[RP 3]. Parmi les personnalités de Mercurey, le général d'Empire Duhesme est né dans la maison familiale de la famille de Michel Juillot, ses armes figurent sur la cheminée de la maison. De retour de l'île d'Elbe, Napoléon s'arrête à Mercurey le . Un vigneron nommé Prieur le reçoit, et lui sert du vin de Mercurey, et Napoléon relate ces mots (inscrits dans les livres de l'empereur)[Jsl 2] :
« Napoléon dit : « Que ce mercurey est excellent, sa robe rappelle le ruban de la Légion d'honneur, quant à son bouquet, il est comme l'odeur enivrante de la victoire. ». Fièrement, Prieur répondit : « Sire, j'en ai du bien meilleur encore dans ma cave ». Étonné, Napoléon demanda : « Pourquoi ne l'as tu pas apporté ? » « Ah ! sire, c'est que celui-là, je le réserve pour les grandes occasions[Jsl 2] »
C'est le marquis d'Arcelot qui devint acquéreur des ruines du château de Montaigu, en 1823[RP 3]. Pendant la guerre franco-allemande de 1870, l'armée du général Bourbaki défile sur la grand route du village[MATB 9]. Avant le phylloxéra, le territoire de Mercurey compte alors 300 hectares de vignes, celui de Touches et Bourgneuf Val d'Or 400 hectares et celui de Saint Martin-sous-Montaigu 300 hectares[HC 6]. En 1880, le village compte à Mercurey : 2 exploitants de carrières, 3 charpentiers, 1 charron, 1 menuisier, 2 plâtriers, 2 serruriers, 2 bouchers, 2 boulangers, 1 charcutier, 2 épiciers, 1 marchand de légumes, 1 marchand forain, 4 loueurs d'alambics, 3 marchands de vin, 3 aubergistes, 2 facteurs de vin et 2 voituriers; à Touches : 1 exploitant de carrière, 1 entrepreneur, 2 2 charpentiers, 5 maçons, 2 maréchaux-ferrants, 2 menuisiers, 4 plâtriers, 5 serruriers, 2 merciers, 3 cordonniers, 1 marchand de sabots, 3 chapeliers, 2 marchands de tissus, 2 ferblantiers-lampistes, 1 fabricant d'huile, 10 épiciers, 1 fruitier, 3 bouchers, 2 boulangers, 1 charcutier, 5 loueurs d'alambics, 5 marchands de vin en gros, 3 facteurs de vin, 6 aubergistes, 4 voituriers et 1 notaire[MATB 9]. Le phylloxéra apparaît dans ce vignoble en 1878, et le Mildiou en 1885[HC 5]. Après le phylloxéra, le vignoble est reconstitué en 1902[MATB 9]. En 1897 la commune de Touches prend le nom de Bourgneuf-Val d'Or.
En 1899, un classement (Revue des viticulteurs) des climats de la Côte chalonnaise est établi :
Le est instituée l'appellation Mercurey par le tribunal de Chalon-sur-Saône[HC 8]. Les années 1920-1930, voient s'abattre sur le vignoble, le mildiou (1926), la grêle (1927, et 1928) et des gelées importantes (1930 et 1932)[HC 9]. En 1936, la surface de vignes ne compte plus que 500 hectares. Mais le est créée, par l'INAO, l'appellation mercurey[RP 7]. Une modification de l'AOC intervient avec la reconnaissance de cinq premiers crus en 1943 (le Clos du Roy, le Clos-Voyen, le Clos Marcilly, le Clos des Fourneaux et le Clos des Montaigus)[HD 1]. 1949 voit la naissance de la Confrérie de la Saint-Vincent de Mercurey[RP 8], à la suite de la fusion de différentes sociétés de secours mutuel[HC 10]. En 1962, Mercurey reçoit pour la première fois la Saint-Vincent tournante[PLA 1].
En 1971, la fusion des deux communes (Mercurey et Bourgneuf-Val-d'Or) en une seule, par arrêté préfectoral, est prononcée, sous le nom de Mercurey. Parmi les difficultés, le principal obstacle est l'élection d'un seul maire et d'un seul conseil municipal. Bourgneuf possédant le centre proprement dit du village avec la majorité des commerces et une population plus importante, aurait pu l'emporter sur Mercurey, mais ce dernier nom est retenu du fait de l'activité viticole. En 1971 est créée la Confrérie de la Chanteflute, par les professionnels de la vigne et du vin : son but est de faire connaitre l'AOC Mercurey[COM 1],[PJN 3] et organise deux fois par an un Chanteflutage (vins de la côte-chalonaise passant un concours de dégustations, qui ne sélectionne que les meilleurs vins, pour avoir cette mention)[HD 2]. En 1976, la grêle frappe le vignoble, entrainant une récolte peu abondante[HD 3]. En 1981 et 1983, Mercurey est victime d'orages dévastateurs (vignobles ravinés, ceps de vignes déchaussés, murs de soutènement emportés, caves inondées...). À la suite de ces orages, les viticulteurs et la population de Mercurey, décident de mettre en place un remembrement, une première en France[REM 1]. Ce remembrement consiste en la réalisation d'aménagements hydrauliques contre le ruissellement et l'érosion (bacs de décantation, bassins de stockage d'eau de pluie, chemin bétonnés, canalisations...).
Le 26 et , le village reçoit pour la deuxième fois la Saint-Vincent tournante[PLA 1]. En 1988, sont reconnues de nouvelles délimitations de premier cru[HC 11], tous les premiers crus actuels.
Pendant la canicule de 2003, les vendanges débutent mi-août, soit environ un mois plus tôt que la moyenne habituelle[JSL 1]. Le 28 et a eu lieu pour la troisième fois pour cette appellation, la Saint-Vincent Tournante dans les villages de Mercurey et Saint-Martin-sous-Montaigu et qui a attiré environ 100 000 personnes sur les deux jours[Jsl 3].
La localité doit son nom à la construction en ce temple élevé au dieu romain Mercure. On l'a désigné en 577 Mercureis, Mercuriacum dans une charte de Charles le Gros en 885, Mercoriacus en 942, Mercuriacus au XIe siècle.
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : De gueules au caducée de Mercure en argent, chaussé d’or chargé de deux grappes de raisin au naturel à dextre et à senestre. |
Politiquement, Mercurey est une commune de droite. Depuis 1997, la droite est quasiment arrivé en tête à chaque fois, sauf lors du 2e tour des régionales 2010. Les deux figures politiques de la commune sont Maurice Juillot qui a été conseiller général du canton de Givry de 1982 à 1998, et ancien maire de 1977 à 1995. La deuxième personne est le fils de Maurice Juillot, Dominique Juillot, maire actuel et ancien député de la circonscription de Chalon-sur-Saône de 2002 à 2007.
Au premier tour, c'est le duo Sébastien Martin-Dominique Lanoiselet (UD) qui est largement en tête avec 52,18 %, suivi de Jean-Michel Gallioz-Céline Ripoteau (FN) avec 24,32 %, de Christine Sébille-Edmond Valette (UG) avec 14,46 %[Jsl 4]... Au deuxième tour, le duo de l'Union de droite est en tête avec 70,23 % contre 29,77 % au duo frontiste[Jsl 5]. Sur le canton de Givry-Buxy, Sébastien Martin et Dominique Lanoiselet sont élus avec 75,95 %[Jsl 5].
Cette élection voit dans la commune la liste de Nadine Morano (UMP) arriver en tête avec 34,34 %, suivi de la liste de Florian Philippot (FN) avec 21,17 %, puis de Nathalie Griesbeck (UDI-Modem) avec 7,56 %, de Edouard Martin (UG) avec 7,13 %[Jsl 6]... Sur la Saône-et-Loire, c'est la liste UMP qui est en tête (25,4 %), le FN obtient 24,9 %, par contre ce dernier arrive en tête sur le Grand Est (28,7 %) contre 23 % à l'UMP[Jsl 7].
Au premier tour, c'est la liste de Dominique Juillot qui est élu avec 68,41 % contre 31,59 % à la liste mené par Christine Duponnois[Jsl 8].
Au premier tour, c'est Jean-Paul Anciaux (UMP) qui est en pôle position avec 40,17 %, suivi de Philippe Baumel (PS) avec 30,35 %, de Estelle Arnal (FN) avec 21,02 %[Jsl 9]... Au second tour, c'est toujours Jean-Paul Anciaux en tête avec 57,60 % contre 42,40 % pour Philippe Baumel[Jsl 10], mais ce dernier est élu sur la circonscription (53,78%[Jsl 11]).
Au premier tour, c'est Nicolas Sarkozy (UMP) qui arrive en tête dans la commune avec 35,55 %, suivi de François Hollande (PS) avec 22,21 %, de Marine Le Pen (FN) avec 19,64 %[Jsl 12]... Au deuxième tour, sur Mercurey Nicolas Sarkozy obtient 59,79 % contre 40,21 % à François Hollande[Jsl 13], mais sur la France c'est ce dernier qui est élu avec 51,64 %.
Au premier tour, pour le canton de Givry, Pierre Voarick (UMP), le conseiller général sortant, arrive en tête avec 30,75 %, suivi du divers-droite Georges Pauchard (22,03 %) et de la socialiste Valérie Le Dain (18,89 %)[Jsl 14]... Au deuxième tour, le conseiller général sortant l'emporte avec 64,37 %, contre 35,63 % a la socialiste[Jsl 15]. Pierre Voarick est réélu sur le canton (53,96 %)
Au premier tour, la liste UMP-NC de François Sauvadet l'emporte avec 43,23 %, suivie de la liste PS-PRG-PC de François Patriat avec 22,46 %, puis de la liste FN d'Edouard Ferrand avec 14,01 %[Jsl 16]... Au deuxième tour, la liste PS-PRG-PC l'emporte avec 45,82 %, devançant la liste UMP-NC avec 38,97 %, et la liste FN avec 15,20 %[Jsl 17].
La liste de Joseph Daul (UMP) est en tête avec 37,11 %, suivie par la liste de Sandrine Belier (EE) avec 13,71 %, puis par la liste de Catherine Trautmann (PS) avec 12,77 %[Jsl 18].
Au premier tour, Dominique Juillot (UMP), le maire de Mercurey arrive en tête avec 63,74 % devant le socialiste Christophe Sirugue (21,72 %)[Jsl 19]. Au deuxième tour, le maire de la commune gagne avec 67,66 % contre 32,34 % à Christophe Sirugue[Jsl 20]. Mais Christophe Sirugue l'emporte sur la circonscription (50,30 %).
Au premier tour, Nicolas Sarkozy (UMP) est en tête avec 38,98 %, suivi de la socialiste Ségolène Royal (18,64 %), de François Bayrou (18,28 %) du Modem, de Jean-Marie Le Pen (11,86 %) du Front national[Jsl 21]... Au deuxième tour, Nicolas Sarkozy l'emporte avec 61,63 % contre 38,37 % pour Ségolène Royal[Jsl 22]. Nicolas Sarkozy est élu (53,06 % sur la France).
Le non l'emporte de quelques voix avec 50,73 % contre 49,27 % pour le oui[Jsl 23]. En France, le non l'emporte (55,06 %).
La liste de Joseph Daul (UMP) est en tête avec 23,15 %, suivie par la liste de Pierre Moscovici (PS) avec 21,76 %, puis par la liste de Nathalie Griesbeck (UDF) avec 13,89 %, puis par Bruno Gollnisch (FN) avec 11,34 %[Jsl 24]... Sur la région Est, la liste de Pierre Moscovici vire en tête (28,40 %).
Au premier tour, pour le canton de Givry, Pierre Voarick (UMP), le conseiller général sortant, arrive en tête avec 54 %, suivi du socialiste Jean-Philippe Chavy (27,26 %) et de la frontiste Bernadette Bessire (12,44 %)[Jsl 25]... Au deuxième tour, le conseiller général sortant l'emporte avec 60,32 %, contre 39,68 % au socialiste[Jsl 26]. Pierre Voarick est réélu sur le canton (53,22 %)
Au premier tour, la liste UMP de Jean-Pierre Soisson l'emporte avec 36,54 %, suivie de la liste PS-PRG-Verts-PC de François Patriat avec 25,90 %, puis de la liste FN de Pierre Jaboulet-Vercherre avec 13,38 %, puis de la liste UDF de François Sauvadet avec 12,35 %[Jsl 27]... Au deuxième tour, la liste UMP l'emporte avec 45,66 %, devançant la liste PS-PRG-Verts-PC avec 42,39 %, et la liste FN avec 11,95 %[Jsl 28]. Sur la Bourgogne, la liste de François Patriat l'emporte (52,49 %).
Au premier tour, Dominique Perben (UMP) est en tête avec 56,76 %, suivi de Bettina Laville (PS) avec 23,03 %, puis de Bernadette Bessire (FN) avec 11,74 %[Jsl 29]... Au deuxième tour, Dominique Perben l'emporte avec 68,18 % contre 31,82 %[Jsl 30]. Le député sortant est vainqueur sur la circonscription (59,59 %). Dominique Perben est désigné ministre ; Dominique Juillot, son suppléant, le remplace à l'assemblée nationale.
Au premier tour, Jacques Chirac (RPR) remporte 21,55 % des votes exprimés, suivi par Jean-Marie Le Pen (FN) avec 18,17 %, puis Lionel Jospin (PS) avec 13,10 %, puis François Bayrou (UDF) avec 7,61 %[Jsl 31]... Au deuxième tour, Jacques Chirac l'emporte largement dans la commune, 82,21 % en France.
La liste de Charles Pasqua (RPF) arrive en tête avec 18,25 %, devançant la liste de Nicolas Sarkozy (RPR-DL) avec 17,50 %, puis la liste de François Hollande (PS) avec 14 %, puis la liste de Jean Saint-Josse (CPNT) avec 13,25 %, puis la liste de François Bayrou (UDF) avec 11,00 %[Jsl 32]... La liste de François Hollande est en tête sur la France (21,92 %).
Pour la succession de Maurice Juillot. Au deuxième tour, Pierre Voarick (DVD) est en tête avec 49,48 %, suivi par Christian Wagener (RPR) avec 30,72 %, et par Jean-Marie Morlet (UDF) avec 19,79 %[Jsl 33]. Sur le canton de Givry, Pierre Voarick l'emporte de justesse (36,91 %) lors d'une triangulaire de droite, avec 33 voix d'avance sur Christian Wagener.
Au premier tour, Dominique Perben (RPR) arrive en tête avec 43,70 %, suivi de Bettina Laville (PS) avec 25 %, puis de Jean Coupat (FN) avec 12,42 %, puis de Michel Chevalier (PC) avec 7,12 %[Jsl 34]... Au deuxième tour, Dominique Perben l'emporte dans la commune, 51,04 % sur la circonscription.
Mercurey dépend de la sous-préfecture de Saône-et-Loire à Chalon-sur-Saône. Le conseil municipal est composé de 15 membres conformément à l’article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[RI 4]. À l'issue des élections municipales de 2020, Dominique Juillot a été réélu maire de Mercurey[Jsl 35].
Cette commune est incluse dans le canton de Givry, comptant 12 057 habitants en 2007. En intercommunalité, ce village fait partie du Grand Chalon. Pierre Voarick est conseiller général de ce canton depuis 1998.
Dans le domaine judiciaire, la commune dépend aussi[Quoi ?] de la commune de Chalon-sur-Saône qui possède un tribunal d'instance et un tribunal de grande instance, d'un tribunal de commerce et d'un conseil des prud'hommes. Pour le deuxième degré de juridiction, elle dépend de la cour d'appel et de la cour administrative d'appel de Dijon[RI 5].
Le village est jumelé avec Melen et Genappe, deux villages situés en Belgique. La commune entretient des rapports d'amitié avec Sizzano (Italie).
Le village fait partie du secteur de Gendarmerie nationale de Châtenoy-le-Royal. Il y a également un policier municipal pour la commune.
En 2009, Mercurey compte 1 310 habitants (soit une augmentation de 3 % par rapport à 1999). La commune occupe le 7 501e rang au niveau national, alors qu'elle était au 7 000e en 1999, et le 76e au niveau départemental sur 573 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Mercurey depuis 1793. En 1971, la fusion des deux communes (Mercurey et Bourgneuf Val d'Or) en une seule, par arrêté préfectoral, est prononcée, sous le nom de Mercurey.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].
En 2021, la commune comptait 1 224 habitants[Note 4], en évolution de +2,68 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,1 % la même année, alors qu'il est de 32,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 596 hommes pour 617 femmes, soit un taux de 50,87 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,46 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Il y a une poste, un point Information (Point I) et un trésor public (permanence).
La commune de Mercurey est située dans l'académie de Dijon. Un groupe scolaire regroupant une école maternelle et une école élémentaire. Le collège le plus proche est situé à Givry et les lycées les plus proches à Chalon-sur-Saône.
Cette commune possède aussi un centre interprofesionnel de formation d'apprentis, nommé CIFA "Jean-Lameloise", spécialisé dans les filières de l'alimentation, de l'hôtellerie, de la coiffure, de la vente et de la photographie.
2014 voit la fusion du Football Club Mercurey et de l'Étoile Sportive Mellecey Vallée des Vaux pour un nouveau club qui se nomme Association Sportive Mellecey-Mercurey[JSL 2],[INCH 1]. Ce club évolue en 2017-2018 pour les seniors masculin en Départementale 2 (équipe 1) et Départementale 3 (équipe 2) ; pour les seniors féminines en Régionale 2 (équipe 1) et District départementale à 8 (équipe 2)[RI 6]. Le club compte 180 personnes en tout (110 jeunes, 35 séniors et 35 dirigeants). Auparavant le club mercuréen (créé en 1977) a évolué à son plus haut niveau en Promotion de Ligue dans les années 2000-2010. Par rapport à ce club, le site de Mercurey est composé de trois terrains, dont un stabilisé.
Un club de tennis, nommé Tennis Club de la Côte Chalonnaise, en entente aussi avec le village de Mellecey. Ce club évolue au niveau départementale. Par rapport à ce club, 3 terrains de tennis y sont implantés.
À noter aussi que les équipements de ces deux clubs sont présents sur un même site, nommé « complexe sportif du Champ-Ladoix ».
Le village possède aussi un terrain de basket-ball, dont ses origines remonte à la présence d'un club de basket-ball, créé en 1947 et jouant jusqu'en 1970, date à laquelle le club fusionnera avec l'Élan sportif chalonnais[RI 7],[Note 5].
Cette commune possède également deux terrains de pétanque.
Mercurey possède un cabinet médical avec deux médecins, trois infirmières et un kinésithérapeute[COM 2]. Sont implantés également une pharmacie et un cabinet de vétérinaire[COM 2]. Le centre hospitalier se trouve sur Chalon-sur-Saône.
Le Grand Chalon gère la collecte de la commune. Il y a une collecte hebdomadaire des ordures ménagères.
Culte catholique en alternance avec d'autres paroisses.
Il y a plus de 25 associations à Mercurey en 2016[Jsl 36] : association sportive Mellecey-Mercurey[JSL 2], amicale des écoles, amicale des sapeurs pomiers, art et musique, bibliothèque, club du 3e âge « le cep d'or », comité de jumelage Mercurey-Melen, confrérie Saint-Vincent, éternelle alpine, histoire et art à Mercurey, pêche et loisirs, présence, renaissance de montaigu, sauvegarde du patrimoine de Mercurey, société de chasse « la Saint-Hubert du val d'or », tennis club de la côte chalonnaise, tout conte fait, team mercurey vélo, team mercurey rallye et union des producteurs[COM 3]...
La part importante de l'économie du village est assurée par la viticulture avec l'AOC mercurey. Ce village possède des commerces variés : une supermarché (Maxi-Marché), deux garagistes, deux boulangers, un bureau de tabac/presse, un salon de coiffure, un boucher-traiteur, un fleuriste, une auto-école, une entreprise de produits viticoles et d'articles de caves, une entreprise de vente et réparation de matériel agricole, un magasin d'art, un caveau (Caveau Divin)[COM 4]...
Les établissements de restauration et d'hébergement sont présents, avec deux hôtels-restaurants, deux restaurants, un bar-restaurant et un café[COM 5].
De nombreux artisans travaillent dans la commune avec deux platriers-peintres, deux entreprises de plomberie-zinguerie-chauffage, deux électriciens, une tonnellerie, une entreprise de charpente bois[COM 6]...
Il existe sur ce village six chambres d'hôtes et un gîte[COM 5].
Environ une trentaine de viticulteurs sont implantés dans la commune :
Domaine Bordeaux-Montrieux | Domaine du Meix-Foulot (De Launay) | Domaine Menand |
Christian Bon | Domaine de la Perrière (Duvernay) | Michel Bernard |
Domaine Brintet | Maison Louis Tramier et fils | Gérald Chopard |
Domaine des Chaumelottes (Bureaux) | Guillot Patrick | Domaine du Châteaux d'Etroyes |
Domaine Charton | Domaine Jeannin-Naltet (Eschard) | Domaine François Raquillet |
Domaine de l'Europe (Cinquin) | Domaine Jobard-Martin | Olivier Raquillet |
Dominique Guillamin | Domaine Michel et Laurent Juillot | Domaine de Suremain |
SBEV Domaine Faiveley | Domaine Lorenzon | Domaine Theulot-Juillot |
Domaine de la Vieille Fontaine | Domaine Jean Maréchal | Domaine Tremeaux |
Domaine du Château de Chamirey (Devillard) | Domaine de la Monette | Domaine Tupinier-Bautista |
SCEA Premiers Chapîtres | Domaine des Perdrix | Antonin Rodet |
La commune est dotée également de 3 importants négociants en vins : À ma cave, Antonin Rodet, et les Caves Tramier.
L'appellation fait partie du vignoble de la côte chalonnaise. D'une superficie totale en vigne de 650 hectares, avec en répartition, 580 hectares de vins rouges[Jsl 37]. et 75 hectares de vins blancs[Jsl 37]. Deux types d'AOC sont exploités, donnant 170 hectares de premier cru (154 hectares de vins rouges et 16 hectares de vins blancs)[Jsl 37]; et 485 hectares de village (426 hectares de vins rouges et 59 hectares de vins blancs)[Jsl 37].
La proportion en couleur représente environ 90 % de vin rouge et 10 % de vin blanc. La production en hectolitres donne environ 24 300 hl (dont 6 355 hl en premier cru) pour les vins rouges et 3 700 hl (dont 685 hl en premier cru) pour les vins blancs[Jsl 37]. La production en bouteilles donne environ 3 167 000 bouteilles de vins rouges et environ 482 000 bouteilles de vins blancs[Jsl 37].
Parmi les personnalités attachées à l'histoire de Mercurey (ou de Bourgneuf-Val-d'Or, commune fusionnée) figurent :