Bruille-lez-Marchiennes | |||||
La mairie et l'église Saint-Samson. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Douai | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur d'Ostrevent | ||||
Maire Mandat |
Jean-Jacques Candelier 2020-2026 |
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Code postal | 59490 | ||||
Code commune | 59113 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 350 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 312 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
333 383 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 21′ 34″ nord, 3° 14′ 41″ est | ||||
Altitude | Min. 20 m Max. 34 m |
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Superficie | 4,33 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Valenciennes (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Sin-le-Noble | ||||
Législatives | Seizième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Bruille-lez-Marchiennes est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par l'Ecaillon ou Scarpe, le Courant de Larrentis, le Courant du Rivage et divers autres petits cours d'eau[1],[Carte 1].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Scarpe aval ». Ce document de planification concerne un territoire de 624 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Scarpe aval, comprenant la Pévèle, la plaine de la Scarpe et le bassin minier avec l'Ostrevent. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le parc naturel régional Scarpe-Escaut[2].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 682 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Au , Bruille-lez-Marchiennes est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française)[Note 2], une agglomération internationale regroupant 56 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[11]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (77,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,7 %), zones urbanisées (14,2 %), prairies (8,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,4 %), forêts (4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[14]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
La commune est desservie par les lignes 12, 19, 20 et 112 du réseau de transport Évéole.
La brasserie Leduc est fondée en 1912 par Georges Leduc, les installations sont détruites en 1991 et en 2021[15].
Les armes de Bruille-lez-Marchiennes se blasonnent ainsi :« D'or à la croix engrêlée de gueules »[réf. nécessaire] |
Lors du premier tour des élections municipales le , quinze sièges sont à pourvoir ; on dénombre 878 inscrits, dont 817 votants (70,27 %), 11 votes blancs (1,78 %) et 591 suffrages exprimés (95,79 %). La liste d'union de la gauche et de progrès soutenue par le Parti communiste français menée par le maire sortant Jean-Jacques Candelier[16] recueille 430 voix (72,76 %), représentant ainsi treize sièges au conseil municipal contre deux pour la liste L'alternative bruilloise menée par Christophe Dejaigher et ses 161 voix (27,24 %)[17],[18].
Le premier maire élu est M. Lesage, en 1790[19].
Jean-Jacques Candelier a notamment été président de la communauté de communes Cœur d'Ostrevent de 1983 à avril 2014, conseiller général du canton de Marchiennes de 1985 à 2008, et député de la seizième circonscription du Nord de 2007 à 2017.
Identité | Période | Durée | Étiquette | |
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Début | Fin | |||
Charles François Régis Dumont (d) | années 1800 | |||
Louis Joseph Gosselin (d) | 8 ans | |||
Augustin Joseph Puvion (d) (années 1750 - ) | (mort en cours de mandat) | 7 ans | ||
Charles Lesage (d) (années 1770 - ) | (mort en cours de mandat) | 33 ans | ||
Emmanuel Défontaine (d) ( - ) | (mort en cours de mandat) | 10 ans et 2 mois | ||
Par intérim : Jean-Baptiste Herbage (d) | 8 mois | |||
Jules Lemaire (d) ( - ) | 6 ans et 6 mois | |||
Casimir Lemaire (d) ( - ) | 6 mois | |||
Jules Lemaire (d) ( - ) | (mort en cours de mandat) | 2 ans et 3 mois | ||
André Pol (d) | 2 ans et 3 mois | |||
Casimir Lemaire (d) ( - ) | 9 mois | |||
Nicolas Brabant (d) | 10 ans et 6 mois | |||
Charles Hayez (d) | 8 ans et 4 mois | |||
Alphonse Buisset (d) | 8 ans et 10 mois | |||
Constant Bourez (d) | 3 ans et 11 mois | |||
Ernest Guislain (d) | 2 ans et 4 mois | |||
François Durut (d) (mort en ) | 1 an et 7 mois | |||
Emmanuel Correaux (d) | années 1910 | |||
Raymond Delporte (d) ( - ) | 32 ans | Parti communiste français | ||
Jean-Jacques Candelier[20],[21],[22],[23] (né le ) | En cours | 47 ans et 8 mois | Parti communiste français |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2021, la commune comptait 1 350 habitants[Note 5], en évolution de +3,45 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,3 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 673 hommes pour 692 femmes, soit un taux de 50,7 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
En 2017, la commune est très peu endettée et les impôts locaux n'y ont pas été augmentés depuis vingt ans[30].
La commune a pour géant Gautier de Châtillon[33], également nommé Gauthier de Bruille. Le chevalier Gauthier de Châtillon est attesté en 1116, 1136 et 1162, et meurt en 1163. Le géant est créé en 2001 par les élèves de SEGPA du collège Jean-Zay de Lomme sous la direction de leur professeur Jacques Boulanger. Il s'agit d'un géant tracté en bois, haut de quatre mètres et lourd de cent-cinquante kilos. Il sort notamment à l'occasion de la fête des Boudaines ed'coin. Il devient le parrain de Pelotin le Marchiennois en mai 2010[19]. Détruit dans un incendie survenu le 2 juin 2023 à l'ancien foyer des jeunes Guy-Môquet[34], il est reconstruit en 2024 et présenté à la foire des Boudaines ed'coin un an exactement après sa destruction[35].
La ville possède un club de tennis de table professionnel, le CTT Bruille qui évolue en championnat de France de Pro B pour la saison 2022-2023[36].
.« Appartenance politique : COM »
.« Près de 30 ans les séparent. À 75 ans, Jean-Jacques Candelier est maire depuis 1977 et le restera. »
.« Bruille-lez-Marchiennes : Parti communiste »