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Cette chronologie des catastrophes industrielles, non exhaustive, présente une liste de sinistres à caractère industriel (n'ayant donc pas une cause naturelle) par ordre chronologique. Les sinistres présentés peuvent résulter, selon les cas, d'un accident, d'une négligence ou d'une incompétence, ou d'une combinaison quelconque de ces facteurs. Ils ont généralement comme conséquences un nombre plus ou moins importants de morts, de blessés ou de disparus, ainsi que d'importants dégâts matériels, et ces conséquences peuvent être à effet immédiat ou différé.
Certains de ces accidents, constituant un cas d'école ou ayant un caractère exceptionnel, ont conduit à mettre en place ou renforcer la réglementation des activités industrielles concernées, la directive Seveso, qui tire son nom de la catastrophe de Seveso. En outre, certains cas ont fait l'objet de procès en vue de déterminer les responsabilités ou les indemnisations aux victimes.
Le , à Delft, dans les Provinces-Unies (aujourd'hui les Pays-Bas), l'explosion de la poudrière cause la mort de sans doute plus d'une centaine d'habitants parmi lesquels le peintre Carel Fabritius, dont une grande partie de l’œuvre disparaît avec lui, et détruit une grande partie de la ville.
Le , à Paris (France), l'explosion de la poudrière de Grenelle se produit en pleine zone urbaine. Elle fait suite à la mise en place de nouvelles méthodes de travail permettant d'augmenter sa capacité de production. Un millier de victimes est dénombré parmi les employés et la population riveraine. Les secours aux victimes et la reconstruction des maisons suscitent un immense élan de solidarité au sein de la population parisienne. À la suite de cette catastrophe, la prise de conscience des risques induits par les activités de nature industrielle a contribué au fondement de la réglementation française sur les établissements dangereux par le décret impérial de 1810[1] ;
Le 5 Prairial, an 8 (), à Nantes (France), l'effondrement du plancher du premier étage de la Tour des Espagnols du Château des ducs de Bretagne provoque l'explosion des poudres et boulets qui y étaient entreposés. La déflagration détruit 101 maisons et provoque la ruée vers les portes de la ville de 25 000 personnes effrayées par l'explosion. La tour est rasée ; il n'en subsiste aujourd'hui que les fondations visibles dans les douves. La chapelle et les archives du château sont détruites. Le bilan est de 60 morts et 108 blessés.
le , à 16 km de Liège (Belgique, à l'époque dans l'Empire français), l’invasion subite des eaux dans la mine de Beaujonc, enferme 127 mineurs dans un étroit espace. Pendant cinq jours et cinq nuits, ceux-ci travaillent sans relâche à surmonter les obstacles s’opposant à leur délivrance. L'héroïsme et la force d’âme d'un maître mineur, Hubert Goffin permet à 70 ouvriers d'en sortir vivants ;
le , à Lyon, (Rhône, France), le Drerheims, un bateau à vapeur, effectue ses premiers essais sur le Rhône aux abords de la rive gauche. Sa chaudière explose, et il coule aussitôt, non sans expulser ses débris sur les badauds attroupés sur le quai. On dénombre 28 morts et de nombreux blessés[2] ;
le , à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire, France), un coup de grisou au puits de Cinq-Sous, appelé depuis de Sainte-Eugénie, entraîne la mort de 89 ouvriers[3]. D'autres explosions ont eu lieu : le (6 victimes), le (13 victimes), le (41 victimes) ;
le , à Bully-les-Mines (Pas-de-Calais, France)[4], au fond de la fosse du puits no 1 et à 300 m de l'axe du puits, les gaz chauds d'une machine à vapeur mettent le feu aux bois de soutènement et aux parties charbonneuses des remblais du conduit des fumées. Lors de la tentative d'étouffement du feu, dix neuf personnes périssent asphyxiées, dont neuf enfants qui, légalement, n'auraient pas dû travailler[5],[6] ;
le , à Minneapolis (Minnesota, États-Unis), l'usine Washburn "A"(en) est détruite à la suite de l'explosion de poussières de farine. Il y a dix huit morts. L'usine est reconstruite avec des technologies plus récentes. L'explosion amène à réviser les normes de sécurité dans l'industrie minotière ;
le , rupture du barrage de Bouzey (Vosges, France), qui fait 87 morts directement et une centaine par la dégradation des conditions sanitaires[10],[11].
le , à Petite-Rosselle (Moselle, France), un coup de grisou fait 83 morts au puits Vuillemin. D'autres suivent le faisant 24 morts, et le faisant 12 morts. En 1929, une nouvelle catastrophe se produit également au puits Saint-Charles, faisant 25 morts ;
le , à Chicago (Illinois, États-Unis), pendant la construction d'un tunnel de captage d'eau potable pour la ville, le feu se déclare dans une canalisation temporaire utilisée pour l'accès vers un point intermédiaire du tunnel. Le feu commence dans un magasin de dynamite et enflamme le dortoir en bois hébergeant les ouvriers. 46 d'entre eux survivent en se jetant dans le lac et en grimpant sur les glaçons ou sur le merlons de déblais proches. Près de 60 personnes meurent dont 29 brûlées au-delà de toute possibilité de reconnaissance. La plupart des autres se noient ou meurent gelées dans le lac et ne sont pas retrouvées[14],[15],[16] ;
le , à New York (New York, États-Unis), plus de 100 ouvrières trouvent la mort dans l'incendie de l'usine Triangle Shirtwaist, soit directement brûlées, soit après avoir sauté par la fenêtre pour y échapper. Ce sinistre contribua à la mise en place de la législation relevant les critères des normes de sécurité et à l'augmentation des effectifs du syndicat ouvrier International Ladies' Garment Workers' Union, qui luttait pour de meilleures conditions de travail dans les ateliers de misère fréquents dans cette industrie ;
le , dans le port d'Halifax, en Nouvelle-Écosse (Canada), l'explosion du navire Mont-Blanc survient à quai, lors du chargement de 9 000 tonnes de munitions hautement explosives. 2 000 personnes sont tuées et 9 000 sont blessées, alors qu'une partie de la ville est soufflée par l'explosion ;
le , à Boston (Massachusetts, États-Unis), la Grande inondation de mélasse se produit lorsqu'un gros réservoir de mélasse éclate et qu'une vague de mélasse envahit les rues à la vitesse estimée de 56 km/h, faisant 21 morts et 150 blessés. L'événement est entré dans le folklore local, et les habitants affirment qu'aux chaudes journées d'été, l'endroit sent encore ;
le , à Oppau (Allemagne), l'explosion du silo d'Oppau, se produit dans un silo contenant environ 4 000 tonnes d'un mélange de nitrate et de sulfate d'ammonium, destiné aux engrais. Elle cause le décès de 500 à 600 personnes et dévaste la ville ;
de 1927 à 1932, près de Gauley Bridge (Virginie-Occidentale, États-Unis), la catastrophe du Hawks Nest Tunnel(en), désigne une épidémie de silicose survenue à l'occasion du creusement d'un tunnel de dérivation. Elle s'est déroulée sur plusieurs années et qui tua, selon les estimations entre 476 et 1 000 ouvriers. Elle est considérée comme la pire catastrophe industrielle survenue aux États-Unis.
Le , la catastrophe minière de la fosse Anna(de) à Alsdorf en Allemagne, dans le bassin minier rhénan, fait 271 morts sur le coup parmi les mineurs ; 28 meurent de leurs blessures ;
en , à Engis, près de Liège (Belgique), une inversion de température combinée avec une concentration de gaz polluants cause une soixantaine de morts et incommode des milliers de personnes ;
de 1932 à 1968, dans la baie de Minamata, au Japon, une catastrophe sanitaire de grande ampleur est causée par le rejets industriels contenant du mercure. La Chisso Corporation(en), un fabricant d'engrais, devenu ultérieurement une entreprise de pétrochimie fut tenue pour responsable de 37 années de pollution de la baie. On estime que plus de 3 000 victimes sont soit décédées, soit ont subi des déformations physiques ou un empoisonnement sévère au mercure par ce qu'il a été convenu d'appeler la maladie de Minamata ;
le , à Saint-Chamas (Bouches-du-Rhône, France), l'explosion de la poudrerie provoque 53 morts. Le 4 avril 1940, une nouvelle catastrophe fait encore 11 victimes. La poudrerie ferme définitivement en 1974.
le , à Texas City (Texas, États-Unis), l'explosion de la cargaison de nitrate d'ammonium du navire français SS Grandcamp et l'incendie qu'elle déclenche font au moins 581 morts et plus de 3 000 blessés. C'est la pire catastrophe industrielle survenue aux États-Unis ;
le , à Ludwigshafen (Allemagne), un nuage de méthoxyméthane échappé d'un wagon-citerne explose dans une usine de la BASF, tuant 207 personnes et en blessant 3 818 par effet thermobarique et intoxication par divers produits chimiques ;
du 26 au 31 , à Donora, en Pennsylvanie (États-Unis), une inversion d'air piège des rejets des usines American Steel and Wire et Donora Zinc. En trois jours, 18 personnes meurent, et 50 autres victimes décèdent par la suite.
Le , à Saint-Éloy-les-Mines (Puy-de-Dôme, France), une catastropheminière[21] fait 13 victimes. Le 20 mai 1952, un autre coup de grisou cause à nouveau 12 victimes à Frugères-les-Mines, dans le bassin de Brassac, également en Auvergne ;
le , dans le Var (France), le barrage de Malpasset cède et une vague de 60 mètres de hauteur dévale le lit du Reyran jusqu'à Fréjus. Elle fait 423 morts, touche 951 immeubles dont 155 sont entièrement détruits, et ravage totalement 1 030 hectares de terres agricoles[11].
en mai 1962, à Centralia (Pennsylvanie, États-Unis), l'incendie de la mine(en) de charbon a commencé par un feu de poubelle sous le contrôle des pompiers. Il se prolonge encore 50 ans après, complètement souterrain et incontrôlé. La ville a dû être abandonnée ;
le , à Longarone (Italie), un glissement de terrain provoqué par la mise en eau du barrage provoque l'effondrement de trente cinq millions de mètres cubes de terres et de roches détachées du mont Toc, dans le lac artificiel du Vajont (Italie). Il en résulte deux vagues dont une vague aval de 150 m de hauteur qui saute le barrage et submerge la vallée du Piave. Tous les villages en aval sont détruits, laissant 2 168 morts ; le barrage-voûte résiste cependant[25];
le , près de Bingen (Allemagne), le Rhin est accidentellement pollué par un fût de 500 litres d'insecticide, l'endosulfan. La pollution du fleuve s'étend sur plus de 600 km, tuant plus de 20 millions de poissons.
le , au large de Singapour, à la suite de l'échouage du Showa-Maru, 237 000 tonnes de pétrole se répandent dans le détroit de Malacca ;
le , à Banqiao (Chine), à la suite de précipitations extraordinaires dues à un typhon, la rupture du barrage de Banqiao provoque, en cascade, le dynamitage volontaire de 62 barrages. 26 000 personnes sont tuées directement et 145 000 meurent à la suite des épidémies et de la famine qui s'ensuivent. Cet événement est regardé comme la plus grande catastrophe industrielle de tous les temps ;
le , dans la baie de La Corogne (Espagne), lors de l'explosion du pétrolier Urquiola, 100 000 tonnes de pétrole sont perdues en mer ;
le , à Seveso (Italie), l'explosion d'un réacteur chimique provoque une catastrophe écologique de grande ampleur au cours de laquelle des quantités importantes de dioxine sont relâchées dans l'atmosphère. Bien qu'aucune personne ne soit morte directement du fait du sinistre (le directeur de l'usine sera assassiné peu après), 193 personnes sont affectées de chloracné et autres symptômes. De plus, on constate la mort de 3 000 animaux, domestiques ou d'élevage, et à la suite, 70 000 animaux seront abattus pour empêcher la dioxine de pénétrer la chaîne alimentaire. Le retard avec lequel la fuite est déclarée aux autorités, les incertitudes liées aux capacités de nuisance des produits relâchés et l'inexpérience des intervenants concourent à en aggraver les conséquences. Par la suite, la directive Seveso, un ensemble de textes réglementaires, sera mis en place dans tous les pays de la Communauté européenne ;
le , à Portsall (Finistère), après le naufrage de l'Amoco Cadiz, un pétrolier, 220 000 tonnes de pétrole se répandent sur les côtes bretonnes. C'est la plus grande marée noire de l'histoire ;
le , à Willow Island (Virginie-Occidentale, États-Unis), l'effondrement d'une tour de refroidissement(en) en construction dans une centrale tue 51 ouvriers. L'enquête conclut à la mise en charge prématurée d'une dalle de béton n'ayant pas suffisamment fait sa prise. Cet accident est regardé comme le plus grave dans l'histoire du bâtiment aux États-Unis[29] ;
le , la fusion partielle du cœur d'un réacteur nucléaire dans la centrale nucléaire de Three Mile Island en Pennsylvanie (États-Unis) cause le rejet de produits radioactif dans l'atmosphère. Le nombre des victimes de séquelles est controversé[30] ;
le , dans le golfe du Mexique, la plate-forme pétrolière Ixtoc 1 explose et répand en mer de 500 000 à 1 million de tonnes de pétrole brut en neuf mois ;
le , en Inde, la catastrophe de Morvi, la rupture d'un barrage, cause entre 2 500 et 15 000 victimes.
le 20 mai 1980, huit hommes périssent dans la tragédie de la mine Belmoral à Val-d'Or (Canada). Le toit de la mine s'est effondré et les travailleurs sont morts noyés ou asphyxiés[31].
le , à Metz (Moselle, France), une explosion de poussière survient dans un des silos à malt du port. Le bilan se porte à douze morts et trois blessés dont un grave, soit l’un des plus lourds pour un accident de ce type en France[32] ;
le , à Bhopal (Inde), la fuite de 40 tonnes de gaz toxiques de l'usine de pesticides d'Union Carbide fait plus de 8 000 morts dans les trois premiers jours et plus de 20 000 dans les vingt ans suivants. Cet événement est regardé comme l'une des pires catastrophes industrielles de l'histoire : elle cause encore (2016) des problèmes sanitaires sévères à la population humaine et animale locale ;
le , près de Tesero (Italie), l'effondrement du barrage du Val de Stava concerne la rupture de deux barrages successifs, utilisés pour la sédimentation des boues de la mine voisine de Prestavel. Il entraîne l'une des pires catastrophes en Italie, avec 268 morts, 63 bâtiments détruits et la démolition de huit ponts ;
le , dans le ciel de Cap Canaveral (Floride, États-Unis), la désintégration au décollage de la navette spatiale Challenger cause la mort des 7 astronautes à son bord ;
le , à proximité de Prypiat, en Ukraine, alors en URSS, consécutif à un essai de sécurité non maîtrisé, une mauvaise conception du réacteur RBMK et une culture de sûreté inadéquate, l'explosion du réacteur nucléaire de Tchernobyl débouche sur un incendie puis la fusion du cœur du réacteur. On estime le nombre de morts à plus de 4000 avec les années. C'est l'accident nucléaire le plus grave de l'histoire, notamment en raison de ses importantes conséquences sanitaires, mais aussi économiques et environnementales. Des traces de retombées radioactives ont été détectées jusqu'au Canada. La zone d'exclusion autour de Prypiat et à cheval sur la Russie, la Biélorussie et l'Ukraine, reste contaminée et essentiellement inhabitée en dehors des autres réacteurs de la centrale, restés en fonctionnement jusqu'en 2000 pour le dernier . Prypiat a été évacuée tardivement[évasif], et est depuis devenue une ville-fantôme ;
le , à Muttenz, près de Bâle (Suisse), un incendie dans une usine Sandoz, provoque le déversement tonnes de produits toxiques dans le Rhin, touchant gravement les écosystèmes et interdisant la pêche pendant six mois ;
le , au port Édouard-Herriot de Lyon[38], dans un dépôt pétrolier, plusieurs bacs de plusieurs centaines de m3 explosent et sont projetés à 200 m de haut, puis un bac de 2 900 m3 explosent aussi, engendrant une boule de feu de 300 m de haut et 200 m de large ;
le , à Norco (Louisiane, États-Unis), l'explosion de la raffinerie Shell(en) fait 7 morts et 42 blessés graves et entraîne l'évacuation de 2 800 résidents. Le coût estimé pour Norco se monte à 706 millions de dollars US ;
le , à Auburn (Indiana, États-Unis), dans l'atelier de revêtements Bastian Plating Company, une erreur de mélange de produits chimiques tue 4 personnes dans le pire accident en milieu confiné de l'histoire américaine. Une cinquième victime meurt 48 heures plus tard[39] ;
le , en mer du Nord, une fuite de gaz suivie d'une explosion sur la plate-forme pétrolièrePiper-Alpha fait 167 morts ; il y a 62 survivants ; le coût pour les assureurs se monte à 3,4 milliards de dollars US. Cet événement est considéré comme le pire de l'histoire de l'industrie offshore du point de vue de son coût en vies humaine et de son impact sur cette industrie ;
le , sur la côte sud de l'Alaska (États-Unis), à la suite du naufrage du pétrolier Exxon Valdez, plus de 40 000 tonnes de pétrole brut se répandent sur 1 700 km de côtes. Cette marée noire est considérée comme l'une des plus dévastatrices atteintes de l'homme à l'environnement de l'histoire[40],[41]. L'effet de cette marée noire continue de se faire sentir 20 ans après ;
le , près d'Oufa (Russie), un nuage de gaz naturel échappé d'une canalisation explose au passage de deux trains lors de la Catastrophe ferroviaire d'Oufa, tuant 575 personnes et en blessant plus de 800 par effet thermobarique ;
Le , à Córdoba (Mexique), l'explosion de l'usine de pesticidesAnaversa se produit au milieu d'une ville de plus de 300 000 habitants. 38 000 litres de pesticides sont répandus dans l'atmosphère ;
le , à Dakar au Sénégal, l'explosion d'une citerne d'ammoniac de la société Sonacos entraîne 129 décès et plus de mille blessés, consécutifs à l'explosion puis à l'exposition au nuage toxique ;
le , à 5 h 20 du matin, une brèche provenant de « la vaporisation d'un mélange d'essence totale et de gaz libéré » crée un nuage gazeux d'hydrocarbure qui s'enflamme dans l'unité de transformation des distillats en carburant (craqueur 3) à la Raffinerie de Provence de Total, à la Mède. L'explosion qui s'ensuit est perçue jusqu'à Marseille. Sur les huit membres de l'équipe présent depuis 4 heures du matin, six meurent sur le coup à l'intérieur ou à proximité de la salle de contrôle ;
le : naufrage du Braer, un pétrolier, aux îles Shetland ; la totalité de son chargement de 84 500 tonnes de pétrole se déverse dans la mer ;
le , dans la nuit du 28 au 29 juin 1994, en gare de Lausanne, 3 wagons-citerne d'un train de marchandises déraillent. Ils transportent du chlorure de thionyle et de l’épichlorhydrine. Les pompiers doivent intervenir pour éviter une très grave pollution et tout risque d'explosion liées à leur contenu ;
le , lors du naufrage du Sea Empress, un pétrolier, au Pays de Galles, la moitié du contenu de ses cuves, soit 13 000 tonnes de pétrole brut, se répand ;
le , explosions et incendie dans une entreprise de produits chimiques pour l’agriculture à Heillecourt près de Nancy (France)[42] ;
le , lors du naufrage du pétrolier russe Nakhodka, au large de l'île japonaise de Honshū, 19 000 tonnes de pétrole se répandent dans la mer ;
le , la rupture d’une digue d’un bassin de stockage de déchets miniers de la compagnie minière canado-suédoise Boliden à Aznalcóllar (Espagne) cause la fuite de 7 millions de tonnes d’effluents miniers acides à forte teneur en métaux lourds. Ils polluent 80 km de cours d’eau. On compte 30 tonnes de poissons morts, et 11 % des oiseaux du Parc national de Doñana auraient été contaminés. La contamination affecte également plus de 10 000 ha de pâturages, de marécages et de cultures ;
le , le naufrage de l'Erika, un pétrolier, au large des côtes françaises résulte en 12 000 tonnes de pétrole lourd répandues ;
le , 100 000 m3 d'eau contenant du cyanure sont déversés par accident dans un affluent roumain de la Tisza, anéantissant toute vie aquatique dans le cours hongrois de la rivière ;
Le , une série d'explosions survient sur la plateforme géante P-36 de la compagnie brésilienne Petrobras, faisant 11 morts. La plateforme coule finalement le 20 mars ;
le , l'explosion de l'usine chimiqueAZF de Toulouse (France) fait 30 morts et plus de 2 500 blessés, et cause également des destructions importantes dans tout le sud-ouest de la ville ;
le , à Mihama, à 320 km au nord-ouest de Tōkyō (Japon), un accident dans la centrale nucléaire de Mihama provoque la mort par brûlure de cinq employés et fait sept blessés[43]. L'accident n'est pas considéré comme un accident nucléaire[44] ;
le , un coup de grisou à Chengjiashan, dans la province du Shaanxi (Chine) fait 166 victimes dans une mine de charbon ;
le , une explosion dans une raffinerie exploitée par BP à Texas City (États-Unis) cause la mort de 15 personnes. Cet accident va mettre en lumière des pratiques allant à l’encontre des règles de sécurité ainsi que l’obsolescence de certains systèmes de sécurité dans plusieurs raffineries en Amérique ;
le , un incendie se produit à sur un site Seveso à Béziers (France) dans une usine de pesticides de SMB Formulation ; 1 700 tonnes de produits toxiques brûlent et une grande partie part en fumée, le nuage passe sur Narbonne, Carcassonne, Castres, Toulouse, etc. Le 1er juillet, des résidus brûlaient encore, le feu ne fut éteint que le 7 juillet. Plusieurs milliers de personnes sont confinées dans le cadre du PPI[47],[48] ;
le , un accident se produit à Zeven (Allemagne), dans une usine de biogaz, faisant 4 morts ;
le , la catastrophe de Buncefield (Angleterre), un incendie dans un terminal pétrolier est un des plus graves incendies survenus en Europe. Il dura deux jours, et 43 personnes furent blessées ;
le , un forage de la compagnie pétrolière indonésienne PT Lapindo Brantas à 14 km au sud de la ville de Sidoarjo, dans la province de Java oriental, atteint la profondeur de 2 834 m. De l'eau, de la vapeur et de petites quantités de gaz entrent alors en éruption, provoquant le volcan de boue de Sidoarjo ;
le , une explosion sur la plate-forme pétrochimique de Carling, en Moselle (France), fait 2 morts et 6 blessés ;
le deux explosions successives dans une usine pétrochimique classée Seveso à Andrézieux-Bouthéon dans la Loire (France) font 4 blessés dont 2 graves ;
le , la station d'épuration de Bruxelles-Nord, détenue par le consortium franco-belge Aquiris (filiale de Veolia) et situé à Bruxelles (Belgique) est en panne, les eaux usagées des Bruxellois se déversent directement dans la Senne, l'Escaut et le Rupel, de nombreux poissons sont retrouvés morts dans ces trois cours d'eau[51].
Le , à la suite d'une inondation, 153 ouvriers se retrouvent piégés dans la mine de charbon de Wangjialing, dans la province du Shanxi (Chine)[52]. Au moins 3 000 sauveteurs participent aux secours en pompant environ 2 000 m3 d'eau par heure[53] ;
le , la plateforme pétrolière Deepwater Horizon coule dans le golfe du Mexique, au large de la Louisiane, provoquant l'une des marées noires les plus graves depuis la catastrophe de l'Exxon Valdez. Onze travailleurs y perdent la vie ;
Le , un accident fait 91 morts et plus d'une centaine de blessés en dans la mine de Raspadskaïa, dans la région de Mejdouretchensk dans l'oblast de Kemerovo, en Russie.
le , l'Accident de l'usine d'aluminium d'Ajka (Hongrie) concerne la rupture d'un réservoir d'environ 1,1 million de m3. À la suite, des centaines de milliers de mètres cubes de boues rouges toxiques sont répandus sur plus de 40 km2, et atteignent le Danube le 7 octobre[54] ;
le , un incendie à la raffinerie d'Amuay au Venezuela provoque la mort de 48 personnes. L'incendie fait suite à une explosion causée par une fuite de gaz[56] ;
le , une fuite de Mercaptan dans l'usine Lubrizol de Rouen (France) provoque un nuage qui s'étend jusqu'en région parisienne et au Sud de l'Angleterre (Kent), où les autorités confinent les habitants dans leurs logements. Une odeur de gaz et d'ail incommode des centaines de milliers d'habitants ;
le , à Mariana, dans l’État du Minas Gerais, au Brésil, deux barrages miniers s’effondrent l'un après l'autre[66], libérant 60 000 mètres cubes de boue contenant un mélange de produits dont des métaux lourds (plomb, mercure…) dans le Rio Doce. La pollution asphyxie des millions de poissons et prive d'eau potable plus de 500 000 riverains[67] ;
le , à Tultepec au Mexique, le marché aux feux d'artifice subit une série d'explosions dévastatrices. 36 personnes sont tuées et 70 blessées[68] ;
le , un silo à grain explose au quartier du Port du Rhin à Strasbourg (France) et fait quatre blessés (dont trois graves)[69] ;
le , un pipeline géré par le groupe Total fuit à Autouillet dans les Yvelines (France), 4 à 7 hectares de champs et des rivières sont touchés par la fuite d'hydrocarbures[70] ;
le , une explosion survient dans une usine de fabrication de pesticides à Yancheng, en Chine. L'explosion fait 78 morts et 617 blessés, et engendre une pollution importante au NOx dans l'atmosphère, et au chloroforme, chlorure de méthylène (concentration 8,4 fois supérieure à la norme), dichloroéthane (concentration 2,8 fois supérieure à la norme) et toluène dans les rivières environnantes ;
le , à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines, France), une usine de traitement des eaux usées du SIAAP, classée site Seveso seuil haut, prend feu, interrompant partiellement le traitement des eaux rejetées dans la Seine. Trois tonnes de poissons morts sont repêchés dans les jours qui suivent et les activités nautiques interdites en aval[71] ;
Le , un vraquier japonais, le MV Wakashio naviguant sous pavillon panaméen et contenant 200 tonnes de gazole et 3 800 tonnes de fioul[75] s'échoue sur les récifs au sud-est de l'Île Maurice. Le contenu des cuves s'échappe dans les lagons[76] ;
Le , dans le port de Beyrouth, deux explosions successives se produisent dans un entrepôt contenant 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium. Un bilan provisoire fait état d'environ 150 morts, une cinquantaine de disparus et plus de 5 000 blessés[77], et une partie importante de la ville est dévastée ;
Le , un entrepôt où sont stockés des bidons d'huile et des pneus de voiture dans la zone franche du port de Beyrouth, prend feu, à la suite des étincelles d'une scie électrique. L'incendie dure plusieurs heures et laisse échapper un épais panache noir de fumée sur la ville[78] ;
↑Pierre des îles, « Tremblements de terre et inondations en Europe et aux États-Unis : Les inondations », Le Gaulois, (lire en ligne), disponible sur Gallica.
↑conseil-des-jeunes.skyrock.com Présence des jeunes élus à la Commémoration du 60e anniversaire de la catastrophe minière du 26 janvier 1950, à Saint-Éloy-Les-Mines.
↑archives.assemblee-nationale.fr Journal officiel de la République française - Questions remises à la présidence de l'Assemblée nationale : question avec débat no 12794 du 4 février 1965.
↑(en) J. Samuel Walker, Three Mile Island : A Nuclear Crisis in Historical Perspective, Berkeley, University of California Press, , 303 p. (ISBN0-520-23940-7, lire en ligne)