Témozolomide | ||
Identification | ||
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Nom UICPA | 3-méthyl-4-oxoimidazo[5,1-d][1,2,3,5]tétrazine-8-carboxamide | |
Synonymes |
4-méthyl-5-oxo-2,3,4,6,8-pentazabicyclo [4.3.0]nona-2,7,9-triène-9-carboxamide. |
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No CAS | ||
No ECHA | 100.158.652 | |
Code ATC | L01 | |
DrugBank | DB00853 | |
PubChem | 5394 | |
SMILES | ||
InChI | ||
Apparence | solide | |
Propriétés chimiques | ||
Formule | C6H6N6O2 [Isomères] |
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Masse molaire[1] | 194,150 8 ± 0,007 g/mol C 37,12 %, H 3,11 %, N 43,29 %, O 16,48 %, |
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Propriétés physiques | ||
T° ébullition | 212 °C | |
Données pharmacocinétiques | ||
Liaison protéique | 15 % | |
Demi-vie d’élim. | 1,8 heure | |
Considérations thérapeutiques | ||
Voie d’administration | oral | |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | ||
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Le témozolomide est un principe actif anticancéreux commercialisé sous le nom de Temodal par le laboratoire Schering Plough et administré par voie orale. Il est indiqué pour traiter le glioblastome multiforme nouvellement diagnostiqué en association avec la radiothérapie puis en traitement en monothérapie. Il est aussi indiqué dans le gliome malin tel que le glioblastome multiforme ou astrocytome anaplasique présentant une récidive ou une progression après un traitement standard. La prescription du témozolomide est réservée en France aux praticiens hospitaliers oncologues, hématologues ou compétents en cancérologie. Ce médicament est rétrocédable, le patient peut venir le chercher à l'hôpital.
Le témozolomide subit une hydrolyse spontanée à pH physiologique en 3-méthyl-(triazén-1-yl)imidazole-4-carboxamide (MTIC) qui alkyle la guanine en position O⁶ et N⁷, les lésions cytotoxiques qui sont développées par la suite sont supposées entrainer une réparation aberrante de l'ADN.
Un effet indésirable est qualifié de fréquent si plus de 1 % et moins de 10 % des patients traité est atteint, l'effet est très fréquent si 10 % ou plus des patients traités sont atteints :
Une numération sanguine complète doit être réalisée régulièrement, du fait de la toxicité médullaire du témozolomide. Les polynucléaires neutrophiles et les plaquettes sont les éléments le plus surveillés de cette analyse.
Dans le glioblastome, l'addition du témozolomide à une radiothérapie entraîne un prolongement de la survie de deux mois environ[3], même chez les patients âgés[4].