Oxaliplatine | ||
Structure et modèle éclaté de l'oxaliplatine | ||
Identification | ||
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Nom UICPA | (R,R)-1,2-diaminocyclohexane (éthanedioate-O,O) platine |
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No CAS | ||
No ECHA | 100.150.118 | |
Code ATC | L01 | |
Propriétés chimiques | ||
Formule | C8H14N2O4Pt [Isomères] |
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Masse molaire[1] | 397,292 ± 0,018 g/mol C 24,19 %, H 3,55 %, N 7,05 %, O 16,11 %, Pt 49,1 %, |
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Données pharmacocinétiques | ||
Biodisponibilité | lié aux protéines | |
Demi-vie d’élim. | 10 - 25 minutes | |
Excrétion |
rénale |
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Considérations thérapeutiques | ||
Voie d’administration | intraveineuse | |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | ||
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L'oxaliplatine est un médicament, administré en intraveineux, anti-cancéreux de synthèse du groupe des agents dérivés de platine. il s'agit d'un complexe du platine II neutre consistant donc en un ion Pt2+ complexé, d'une part, par un dianion oxalate et, d'autre part, par une molécule de 1,2-diaminocyclohexane.
L'oxaliplatine a été découvert en 1976 par un chercheur de l'université de Nagoya City. Des essais cliniques ont été lancés puis abandonnés dans les années 1970. La société suisse Debiopharm a poursuivi le développement de cette molécule et a obtenu l'autorisation de mise sur le marché en France (1996), au Royaume-Uni (1999) aux États-Unis (2004) et au Japon (2005)[2].
Inhibition de la synthèse et de la réplication de l’ADN par formation de ponts intrabrins entre 2 guanines adjacentes (action alkylante).
Indication principale dans le traitement métastatique du cancer colorectal (Cancers du côlon et du rectum).
Indication secondaire, en Chine, dans le traitement du cancer du foie et, au Japon, dans le cancer gastrique.
L'oxaliplatine est moins toxique pour les reins que le cisplatine et moins toxique pour la moelle osseuse que le carboplatine[3]. Il est par contre plus neurotoxique.