À la limite nord de la commune, schistes et quartzites de la base du Dévonien, auxquels succèdent l'assise des grès à Orthis Monnieri, passant au nord du bourg et supportant les schistes et calcaires dévoniens qui traversent celui-ci. À ces différentes assises succèdent, en allant vers le sud, des schistes et calcaires carbonifères.
Le territoire, situé sur la rive droite de l'Erve, qui forme sa limite Est, est, dans le voisinage de la rivière et spécialement près du bourg, montueux et escarpé, la vallée s'y trouvant assez resserrée. Selon Alphonse-Victor Angot, Pierre-François Davelu[1] écrit qu'on voit au bourg, « très petit, quelques débris d'anciennes fortifications », mais ces traces ne sont pas connues de l'abbé Angot.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 741 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Georges-le-Fléchard à 9 km à vol d'oiseau[5], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 798,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Au , Saint-Pierre-sur-Erve est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (49,8 %), terres arables (38,9 %), zones agricoles hétérogènes (8 %), forêts (3,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Les grottes ornées et gravées présentes sur le territoire de Saint-Pierre-sur-Erve attestent de la présence de l'homme depuis les temps préhistoriques.
Ces listes gagneraient à être rédigées sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture, les listes pouvant être aussi introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items. D'autre part, Wikipédia n'a pas pour rôle de constituer une base de données et privilégie un contenu encyclopédique plutôt que la recherche de l'exhaustivité.
Sous le règne de Judicaël (632-636), les Bretons, en guerre avec Dagobert Ier roi des Francs, firent des incursions sur les terres des Francs. Sur ce thème, Pierre-Jean Le Corvaisier[24] a brodé le récit d'une bataille sanglante entre Budic, comte de Cornouailles, et le comte de Chartres qui commandait les 6000 hommes de l'armée de Dagobert. Ce comte, amené dans une embûche, après une défense opiniâtre et une lutte corps à corps avec un seigneur breton nommé du Pont-l'Abbé, fut obligé de se rendre prisonnier, et comme le combat avait eu lieu entre Saint-Pierre-sur-Erve et Vaiges, on enterra les morts dans ces deux villages. Mais ceci relève davantage de la légende que de l'histoire.
Guerre de Cent Ans : en 1368, on se plaint des « dévastations de la guerre, de la stérilité des biens et fortunes des ennemis ». Un paroissien nommé Jean, emmené prisonnier par les Anglais, « se trouvait réduit à la mendicité ».
On a de nouveau interprété dans le sens d'une bataille livrée à Saint-Pierre-sur-Erve le récit de Froissart qui indique seulement le passage en 1380 d'une armée anglaise, partie de Noyen et se rendant en Bretagne, « pendant que la puissance des François était au Mans ». Les Anglais passèrent à Saint-Pierre 4 jours après la mort de Charles V, c'est-à-dire le , et gagnèrent la Mayenne par le chemin Renais pour continuer leur route par Cossé.
D'après un auteur régionaliste René de Quatrebarbes, la seigneurie paroissiale, dépendante de la terre de Chantepie, aurait été acquise, le , à titre d'échange, de Jean Possard, sieur de la Sionnière, par Émard de Quatrebarbes.
Le mémoire de l'intendant de Tours, en 1696, désigne aussi M. de Quatrebarbes comme seigneur de la paroisse, où il possédait, mais par une alliance du XVIIe siècle avec la famille de Cibel, la terre des Pins.
Urbain de Cibel, écuyer, jouissait en 1588 de la « messon seigneuriale de la paroesse d'Erve ».
Par ailleurs, Jean de Thévalle, chevalier, est seigneur, en 1434, des féages de Saint-Pierre-d'Arve que possède aussi le seigneur de Thévalle en 1532.
Par suite du dégel et de l'inondation de 1784, le pont sur l'Erve, très nécessaire, est grandement dégradé.
Chouannerie : , désarmement des suspects ; , installation d'un détachement de 25 hommes. Décembre 1797, rassemblement de royalistes sous la conduite de Joseph Deshaies, ex-capitaine de la compagnie d'Épineux, demeurant au Moulin-aux-Moines; il est décrété d'arrestation, ainsi qu'un prêtre réfractaire nommé Jacques, caché à Saint-Pierre. Le 3 vendémiaire an VII, l'arbre de la liberté est abattu. En janvier 1799, la commune est mise en état de siège par suite du meurtre du gendarme Michelet; deux individus, arrêtés comme complices du meurtre, sont tués par les soldats qui les avaient saisis[25]
Guerre de 1870 : Le , le lendemain du combat de Saint-Jean-sur-Erve, à 7 h., passage d'un bataillon d'infanterie prussienne, qui prend la route de Vaiges ; à 4h. du soir, arrivée de 3 régiments (dragons, uhlans, fantassins) et de l'artillerie. Les chevaux sont logés dans l'église, dont on viole le tabernacle, dans les maisons, dans les écoles. Il y eut 4000 hommes dans le bourg pendant 8 jours. Une taxe de 10 500 F. réclamée par l'ennemi ne fut pas payée.
La paroisse dépendait anciennement de l'archidiaconé de Sablé et du doyenné de Brûlon ; de l'élection de La Flèche, du ressort judiciaire et du grenier à sel de Sainte-Suzanne ; du district d'Évron et du canton de Vaiges en 1790. Par arrêté du , le département supprime la paroisse en l'unissant à Thorigné; par défaut de prêtre constitutionnel, les cloches sont démontées le . La paroisse dépend de la mission d'Évron en 1797; érigée en succursale par décret du 5 nivose an XIII ; à nouveau réunie à Thorigné en 1808 ; de nouveau érigée en paroisse par décret du ; de l'archiprêtré de l'Église Saint-Vénérand de Laval et du doyenné de Sainte-Suzanne.
L'ancien presbytère près de l'église, aliéné pendant la Révolution, reconstruit en 1848 par M. Launay, entrepreneur à Ballée, a été récemment réhabilité par la Commune et transformé en chambre d'hôtes. Le cimetière, primitivement autour de l'église, fut transféré le sur la route de Vaiges, dans une pièce de terre appelée le grand-cimetière, où l'on inhumait autrefois.
: Émery Courbier, religieux d'Évron, curé de Saint-Louant (diocèse de Tours), maintenu en 1560 contre Philippe Boulard, bachelier en droit canon; permute en 1563.
1631 : Jérôme Greslier : sa mère est enterrée dans l'église et l'oraison funèbre fut prononcée par le Père Bonaventure, des Cordeliers de Laval en 1644 ; résigne 1668.
: Michel Leboul, demeurant à Sablé, se démet en 1759, † inhumé dans l'église le âgé de 69 ans[26]
: Christophe-Michel Leboul, neveu et vicaire du précédent, "bon curé à tous égards, zèlé" (cf. note de l'évêché en 1778), , assiste à l'assemblée du Mans de 1789, † inhumé dans le cimetière le .
: Jean-Jacques Goussé (° 1756Ruillé-le-Gravelais), vicaire à Courdemanche. Il prête avec son vicaire, le , un serment "fermement catholique" à la constitution civile du clergé et se réfugie, après le (date de son dernier acte signé), à Ahuillé, qu'il dessert pendant toute la Révolution ainsi que les paroisses voisines : La Gravelle, Ruillé-le-Gravelais, Astillé et même Changé. Incarcéré dans la grosse tour du château de Laval le , il trouve le moyen de s'évader et revient prendre son ministère à Ahuillé, puis à Saint-Pierre-sur-Erve (1800-1803). Il est alors nommé curé de Volnay[Lequel ?]. Jacques Bardet, vicaire, se réfugia à Trôo, sa paroisse natale, desservit au retour de l'exil Saint-Jean-sur-Erve (1800), et fut proposé à la cure de Saint-Pierre (1803) mais préféra passer dans la Sarthe.
M. Mandroux, curé de Saint-Jean-sur-Erve, signe plusieurs actes à Saint-Pierre après le . Par arrêté du , le département supprime la paroisse en l'unissant à Thorigné. La paroisse dépend de la mission d'Évron en 1797.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].
En 2021, la commune comptait 137 habitants[Note 2], en évolution de −2,84 % par rapport à 2015 (Mayenne : −0,65 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Moyenne des naissances : 13 par an de 1600 à 1610; 14 de 1700 à 1710 ; 75 feux en 1696 ; de 200 à 250 communiants en 1778. On comptait 27 fermes en 1843. En 1902 on comptait 330 habitants, dont 183 agglomérés dans le bourg, et le reste disséminé en 28 hameaux, fermes, closeries ou écarts.
Depuis 1977, la commune est inscrite sur l’inventaire des sites pittoresques du département de la Mayenne, au titre de la Vallée de l’Erve ; elle est titulaire du label Petite cité de caractère.
Installé près d'un gué qui permettait le franchissement de l'Erve, traversé par la voie romaine Corseul-Le Mans, puis par la route Laval-Le Mans au Moyen Âge, Saint-Pierre-sur-Erve constitue un bel ensemble architectural.
Pont piétons (XIIe et XIIIe siècles), sur l'Erve. Il est bordé par un lavoir du XIXe siècle et du gué correspondant à l'ancienne voie romaine.
Château des Auvers : pavillon du XVe siècle flanqué d'une tour, porche ogival.
La Cour d'Erve, manoir, groupe de maisons anciennes dominant la vallée[33].
Manoir des Pins d'Erve, à 1,2 km au nord-est du bourg : logis XVe - début XVIe siècle, ruines de la chapelle, communs, inscrit au titre des Monuments historiques depuis le [34],[35]
Le moulin de Gô : un des cinq anciens moulins de la commune sur le cours de l'Erve. Attesté depuis le XIVe siècle, il est reconstruit au XVIIIe siècle et fonctionne jusqu'en 1964. Rénové depuis 2012 par les amis du Moulin de Gô, il peut produire de la farine depuis 2015[36].
Église Saint Pierre d'origine romane[37]. On signale un autel de saint Julien du Mans en 1559. À l'entrée du chœur sont actuellement -(soit au temps de l'abbé Angot : début du XXe siècle)- celui de saint Joseph et celui de la Vierge, dont une statue assez bonne, en pierre, était dans le jardin du presbytère en 1888. Au fond du chœur, un groupe du Calvaire et, au-dessous, dans un médaillon, le serpent d'airain, statues en pierre de sainte CatherineXVIe siècle, sainte Marguerite, saint Évroul, qu'on invoque pour les enfants "noués", les rachitiques. À mentionner aussi la tombe d'Huet Courtin (XIVe siècle)[38]; celle de sa femme Alix[39], rapportée de la chapelle Saint-Sylvain; un bénitier portatif en potin, de même genre, mais sans inscription, que ceux de Colombiers et de Hercé, et un plat à quêter en étain, divisé en quatre compartiments, avec statuette au milieu et ornement style Louis XV. Clocher-porche au toit en bâtière, fenestrage gothique.
La chapelle Saint-Sylvain, dont la construction est antérieure au XIVe siècle, porte le nom d'un ermite qui se serait réfugié sur ce site au VIe siècle; elle est bâtie au sommet d'une colline abrupte d'où l'on jouit d'un superbe panorama sur la vallée de l'Erve et la cité. Ce petit oratoire, non clos, couronné d'un campanile, avec une fenêtre en plein cintre, était dans un bois dont Jean de Thévalles rendit aveu à La Cropte en 1431, et dont il ne reste plus qu'un petit taillis. En 1748 la possession du fief de Saint-Sylvain fut en litige entre M. de Montfraud, seigneur de la Salle, et Mlle de Charolais, dame de Thévalle et de Saint-Pierre, qui s'appuya sur l'aveu de 1431. En 1658, Jeanne Leduc, femme d'Antoine Aveneau, paracheva la chapelle, où l'on avait placé comme pierre d'autel une belle dalle tumulaire aujourd'hui encastrée dans le mur de la tour de l'église paroissiale.
Ancien presbytère du XIXe siècle, restauré en 2002 et aménagé en gîte rural 4 épis.
Le musée Mayenne Miniatures est ouvert sur rendez-vous et expose une collection privée de plus de 35 maisons de poupées et modèles de taille réduite. Situé au domaine des Hallais un gîte de groupe entre Saint-Pierre et Saulges.
Fêtes locales :
Saint-Sylvain, patron de la paroisse, fêté le 17 février.
Le 15 août, à la nuit tombée, s'inspirant de la Fête des Lumières (Lyon), le bourg s'illumine de plusieurs milliers de bougies (6000 en 2017 pour les vingt ans de la manifestation)[40].
D’azur, à une tête de cheval d’argent, accompagnée en chef d’un silex en feuille de laurier du même ; le tout accosté de deux clés affrontées en pal d’or ; au chef ondé du même, chargé d’une roue de moulin accostée de deux annelets, le tout de sable.
Détails
L’azur et l’ondé du chef symbolisent les cours d’eau communaux dont l’Erve est le plus important.
Les clés sont le symbole de Pierre, le saint patron éponyme de la paroisse.
La tête de cheval indique une activité économique développée autour de cet animal.
Le silex taillé en feuille de laurier symbolise les trois grottes du complexe souterrain de Saulges qui se trouvent sur le territoire communal, indiquant par là-même l’ancienneté du peuplement ici.
L’or avec les annelets proviennent des armes de la famille de Thévalle qui fut seigneur du bourg pendant plusieurs siècles. La reprise intégrale des armes de famille étant interdite pour les municipalités, il suffit d’en emprunter un ou plusieurs éléments.
La roue de moulin image la présence de plusieurs de ces bâtiments sur l’Erve et plus particulièrement celui du Gô.
Les ornements sont deux gerbes de blé d’or mises en sautoir par la pointe et liées d’azur afin d’honorer l’agriculture du village.
Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable.
La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
« Courtin » (tome I p. 795), « Saint-Sylvain » (t. III, p. 677), dans Alphonse-Victor Angot, Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Goupil, 1900-1910.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Supérieur des prêtres de la Mission du Mans de 1766 à 1775
↑« Fond ingrat de 360 arpens, sçavoir : 200 en terres labourables, 50 en préz, 170 en bois et landes; 8 métairies » (Miroménil, 1696).« Le sol », écrit André René Le Paige en 1777, « produit du seigle, du froment et de l'avoine ».
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑François Midy, juge au tribunal criminel de Laval, se plaignit de ce procédé ; Le juge de paix ne rédigea pas de procès-verbal parce que, expliqua-t-il, « cela lui semblait dangereux de verbaliser contre un officier », et qu'« il croyait qu'il y avait des ordres d'agir ainsi ». Le procès-verbal rédigé après coup ne servira à rien parce que le général prendra l'affaire sur lui et couvrira ses soldats. (Bull., t. XXIV, p. 24-26).
↑Sur sa pierre tombale, qui servit plus tard de piédestal au crieur public, on lit :
Jamais pour les trésors son cœur n'eut de penchants,
L'heureuse éternité fixa ses sentiments,
Pasteur zèlé, parent sans égal et vrai père,
Son objet le plus cher fut à son Dieu de plaire.
↑Le fief et seigneurie de la Cour d'Erve, 1560. Ce groupe de maisons anciennes est posté dans une situation escarpée au-dessus de la rivière. D'une fuye ancienne, il reste un pan de mur tout percé de trous pour les pigeons. Ont été sieurs de la Cour-d'Erve : le seigneur de Thévalle 1550 ; n.h. Jean de Frézeville, qui y demeurait avec sa femme Louise Rochereau, 1565; René Heurtebise, mari de Françoise Gaudin, 1672, (abbé Angot)
↑L'église comprend une nef romane, avec tour de même époque au pignon occidental, remarquablement forte et terminée par un toit en bâtière. Le chœur est éclairé au levant par une fenêtre ogivale, à meneau et tympan inscrivant un quatrefeuille. À l'intrados de l'arc triomphal était peint un zodiaque du XIIIe siècle dont l'abbé Angot a vu quelques fragments. Il poursuit par ailleurs : « On a découvert plus complètement en 1894, tout autour du chœur, des peintures murtales plus récentes, où l'on distinguait à côté de l'évangile le couronnement d'épines, de grandes dimensions ; en face, des niches avec personnages, d'autres scènes indéchiffrables et un appareil dont chaque moellon avait dans les angles intérieurs un petit remplissage cintré avec deux boules. Tout cela caché sous le badigeon n'a revu la lumière quelques semaines que pour être anéanti sans retour par un nouvel enduit ».
↑Sur sa pierre tombale, Huet Courtin est représenté avec l'habit religieux et la tonsure monacale dans un encadrement finement gravé autour duquel on lit : « † ci gist M Huet Cortin qui trepassa en l'an de graice mil trois ccc trente Dieu vueille avoir lame en son paradis. Amen ». Les insignes religieux qu'il porte ne sont probablement que l'attestation d'un vœu in extremis du défunt, et l'on peut croire qu'il fut le mari d'Alix, dont la tombe était près de la sienne avec cette inscription : « † Ci gist Alis fame feu Huet Cortin laquelle trespassa [le jour de Pent]ecouste en l'an de graysse mil CCC quarante e trais ».
↑On y voit un écusson losangé et on lit autour, en caractères gothiques : ...fame feu Huet Courtin laquelle trespassa [le jour de pent]ecouste en l'an de graysse mil CCC quarente e trais qui de....
↑« Les peintres dans la rue pour la fête des Lumières », Ouest France, (lire en ligne, consulté le ).