Oissel | |||||
Le manoir de la Chapelle, Classé MH (1946) pour son puits monumental. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Rouen | ||||
Intercommunalité | Métropole Rouen Normandie | ||||
Maire Mandat |
Stéphane Barré 2020-2026 |
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Code postal | 76350 | ||||
Code commune | 76484 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Osseliens | ||||
Population municipale |
12 367 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 557 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 20′ 41″ nord, 1° 05′ 52″ est | ||||
Altitude | Min. 2 m Max. 128 m |
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Superficie | 22,19 km2 | ||||
Type | Centre urbain intermédiaire | ||||
Unité urbaine | Rouen (banlieue) |
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Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Étienne-du-Rouvray | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Liens | |||||
Site web | ville-oissel.fr | ||||
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Oissel est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
La commune est située à 10 km au sud de Rouen, dans le centre de la Métropole Rouen Normandie, en bordure de la Seine.
Oissel est desservie par les bus du réseau Astuce.
La ligne F3 relie Oissel au centre-ville de Sotteville-lès-Rouen en 45 minutes environ avec un bus toutes les dix minutes en moyenne. Cette ligne est placée en correspondance avec la ligne de métro à Hôtel-de-Ville de Sotteville en direction de Rouen.
La ligne F relie le pôle multimodal d'Oissel jusqu'à la Z.I. l'Oison de la ville de Saint-Pierre-lès-Elbeuf, en 45 minutes environ avec une fréquence d'un bus toutes les 20 minutes. Elle passe par le centre commercial de Tourville-la-Rivière.
La ligne I relie l'école de police d'Oissel jusqu'au Centre commercial de Tourville avec un bus toute les 1 heure.
Oissel dispose d'une gare TER du réseau TER Normandie placée en correspondance des lignes de bus F3, F et I . Cette gare est située sur les lignes Paris - Le Havre et Yvetot - Saint-Aubin-lès-Elbeuf et propose des allers-retours à une fréquence élevée entre Rouen et Oissel.
La commune est bordée par la Seine qui, au fil du temps, y a constitué plusieurs îles.
L'île Mayeux et l'île aux Bœufs sont partagées entre la commune et Tourville-la-Rivière ; elles sont classées en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[1].
Il en est de même pour les îles Durand et Sainte-Catherine[2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays d’Auge, Lieuvin et Roumois, moins directement soumis aux flux océaniques et connaissant toutefois des précipitations assez marquées en raison des reliefs collinaires qui favorisent leur formation[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 771 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boos à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 847,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Au , Oissel est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (48,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,9 %), zones urbanisées (14,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,9 %), prairies (8,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8 %), zones agricoles hétérogènes (6,6 %), eaux continentales[Note 4] (4,4 %), terres arables (2,4 %), mines, décharges et chantiers (2,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées Oscellus au IXe siècle (Miracula Germani), Oscellum en 996 - 1026, Oizsel entre 1055 et 1066[16],[17].
Le nom du lieu appartient à toute une série bien connue de toponymes, tels qu'Oisseau, Ussel, Usseau, etc. qui sont issus du gaulois uxsello-[18] signifiant « haut » (cf. irlandais uasal, gallois uchel et breton uhel), ou encore « élevé » et qui sert de qualificatif à une divinité païenne dans des inscriptions celto-latines :
Ça semble bien être le cas ici, puisqu’Oissel ne se trouve pas sur un lieu élevé mais dans la vallée de la Seine[17]. Peut-être un culte à sainte Catherine a-t-il remplacé un culte à une divinité païenne initiale au moment de la christianisation selon un processus bien connu par ailleurs ? En tout cas, dès le Moyen Âge, il est fait référence à une île d'Oissel dénommée Sainte-Catherine.
C'est de cet endroit que les Vikings seraient partis pour lancer leurs raids dans la vallée de la Seine. Apparemment, ils vont eux-mêmes rebaptiser l'île d'Oissel en Thorholmr « île de Thor » qu'on retrouve par exemple dans un titre de Robert le Magnifique en 1030 sous la forme latinisée Torhulmus, mais contrairement à celui de l'île de Korholmr (Petit et Grand-Couronne), son nom norrois va disparaitre, remplacé définitivement par Sainte-Catherine.
Il n'est pas certain que le nom de Thor (Þórr) fasse référence au dieu, en effet l'île d'Oissel est située juste en face de Tourville-la-Rivière (Tor villam 996 - 1026) qui s'explique bien plutôt par un nom de personnage Þórr (Thor), fréquemment attesté comme anthroponyme dans l'onomastique norroise. Ce genre de relation entre deux lieux contigus se retrouve à plusieurs reprises dans la toponymie normande.
Situé en bord de Seine, au pied d'un plateau couvert de forêt riche en gibier, le site d'Oissel est occupé dès la préhistoire. Gaulois et Gallo-romains y ont laissé des voies de communication et un temple, au lieu-dit la Mare-du-Puits.
Des sarcophages mérovingiens furent également mis au jour.
Les Vikings y créèrent une forteresse qu'ils utilisèrent comme base pour leurs raids vers Rouen et Paris. En automne 858, elle est assiégée par les troupes du roi Charles II le Chauve.
Année (vers) | Prénom Nom | Titres | Commentaires |
1120 | Roland (ou Rolland) d'Oissel | seigneur d'Aurelandois (ce fief est le fief Herlandois, plus tard nommé le fief Faucon, du nom de son propriétaire, sis en la paroisse d'Oissel (arr. de Rouen). Ce nom de "Au relandoia" vient, sans aucun doute, de Roland d'Oissel[19] | Henri Ier, vers 1120, rend sa terre avec toutes ses prérogatives, à charge de fournir au duc de la paille pour son lit et une couette de dun, lorsqu'il viendrait à son manoir d'Oissel. Henri Ier accorda à ce seigneur, pour lui et pour ses héritiers, le privilège de tenir son fief "libère et quiele in civitatibus et castellit in bosco et piano, in aquie et molcndinis, et piscariit, et pamagiit, et pasturagiie, et herbagiis, et tanleiis in nundinis et forie". (Cartul. norm., u° 1er et p. 273.)[20]
Il est question du manoir royal d'Oissel, ainsi que de l'obligation singulière du seigneur d'Oissel, dans le Coutumier des forêts de Normandie (forêt de Rouvrai.) Cf. Aveux au Roi, Archives départementales de la Seine-Maritime, B. 204, Michel Toussaint Chrétien Duplessis, Description géographique et historique de la Haute Normandie, II, 67[20] Rolland d'Oissel jouissait de l'église Saint-Martin et des deux tiers de la dîme d'Oissel, comme d'un fief ; il donna le tout au Chapitre de l'Église de Rouen en présence de l'archevêque Robert Poulain au commencement de l'année 1208, et en passa a&e au mois d'octobre de la même année (Archives de la cathédrale de Rouen)[21]. |
11?? | Robert de Lyvet | - | - |
1204 | Guillaume Roland d'Oissel | - | - |
1251 | Robert Roland | - | - |
1251 | Jean de Saint-Sanson | - | Époux de Emmeline Roland |
1251 | Gaultier de Luzarches | - | Époux de Marie de Saint-Sanson |
1261 | Robert Roland | - | Époux d'Agnès Deschamps |
1268 | Richard de Saint-Sanson | - | - |
???? | Robert de Saint-Sanson | - | - |
1280 | Jean de Livet | Chevalier | - |
1317 | Alix Faucon | Veuve de Jean Faucon | Jean Faucon disputa à la famille Rolland le patronage de la cure de l'église Saint-Martin d'Oissel ; à l'échiquier de la Saint Michel 1317, il y eut un arrêt en forme de concordat entre Alix, veuve de Jean Faucon et le chapitre de Rouen, par lequel il fut dit que le patronage de cette cure serait alternatif entre elle ou ses héritiers et le chapitre, pourvu que le Concordat fut ratifié par le roi. Le roi Philippe V le confirma au mois de (Archives de la cathédrale de Rouen). Malgré cela, il paraît que le chapitre n'a plus aucun droit au patronage de la cure ; du moins, on l'avoue ainsi dans le Pouillé de Rouen de l'an 1738 et selon un aveu du , ce patronage est alternatif entre le plein fief de haubert d'Oissel et le fief Faucon (Archives de la Chambre des comptes de Rouen). Selon un autre aveu du , le fief Faucon, autrement appelé Herlandois, sis en la paroisse d'Oissel & aux environs, a droit de présenter à la cure d'Oissel alternativement avec les héritiers du Président du Hamel, représentant le Chapitre de N.-D. de Rouen. (ibid.) |
1383 | Hue Bécourt | Noble homme, écuyer, sergent de la garde du roi en la forêt du Rouvray, propriétaire de la sergenterie et de la chapelle Saint-Bonnet | Époux d'Ameline La Prévoste, dite La Forestière, aveu au roi du (Archives nationales, Chambre des comptes, cote P277/I folio 119 Inv 119) |
1383 | Robin (ou Robert) Faucon | Écuyer | Aveu du (Archives nationales, page 307, no 401) « confessa tenir du roy nostre sire sa terre d'Oissel par un VIIIe. de fief de haubert, dont le chef est assis en la vicomté de Rouen, en la dite parroisse d'Oissel et les parroisses d'illec environ, par lui faisant hommage, et par trouvant feure à l'usage de sa chambre, et coulle de dun (duvet) pour son lit, quant il viendra en sa maison d'Oissel, et feure pour sa boulellerle, et, quant il se partira de sa dite maison d'Oissel, le dit Robert doit ravoir et garder la dicte coulte[22]. »
Robert Faucon, à cause de son fief d'Oissel, devait fournir de l'estrain (paille) pour la chambre du roi quand il venait chasser dans la forêt de Rouvray, ainsi que de la couette de dun (du duvet pour son lit)[23] |
1410 | Guillaume de Montpoignant | - | - |
1419 | Jehan Leprévost | Noble homme, écuyer, sergent de la garde du roi en la forêt du Rouvray, propriétaire de la Sergenterie et de la Chapelle Saint Bonnet | Aveu au roi du (Archives nationales, Chambre des comptes, cote P277/2 folio 169 Inv 319) |
1423 | Robert Faucon | Écuyer | - |
1458 | Guillaume de Bigars | - | - |
1467 | Guillard | Noble homme, écuyer, sergent en la forêt de Rouvray | - |
1475 | Colin de Gaugy | Seigneur de la Roseraie, chevalier d'honneur au Présidial de Rouen | - |
- | Guernet Lynant | Conseiller en Cour Laye, sergent de la garde du roi en la forêt du Rouvray, propriétaire de la Sergenterie et de la Chapelle Saint Bonnet | - |
1480 | Jacques Lynant | Noble homme, écuyer, sergent de la garde du roi en la forêt du Rouvray, propriétaire de la sergenterie et de la chapelle Saint-Bonnet | Vend et transmet à fin d'héritage ses propriétés à Jehan Vauquelin le (Archives départementales de Seine-Maritime, registres du tabellionage, année 1480/1481) |
1484 | Jehan Vauquelin | Conseiller en Cour Laye, noble homme, escuyer, sergent de la garde du roi en la forêt du Rouvray, propriétaire de la Sergenterie et de la chapelle Saint-Bonnet | Aveu au roi du (Archives nationales, Chambre des comptes, cote P277/3 folio 266 Inv 407). Époux de Colette Letellier (1450-1503). |
1500 | Robert de Gaugy | Escuyer | Fils de Colin de Gaugy, époux de Catherine de Nollent |
1504 | Guillaume Abaro | Seigneur du fief Faucon | - |
1515 | Jacques Vauquelin | PBRE, sergent de la garde du roi en la forêt du Rouvray, propriétaire de la sergenterie et de la chapelle Saint-Bonnet | Aveu au roi du (Archives nationales, Chambre des comptes, anciens hommages aux baillis de Rouen, cote P280/1 folio 207 Inv 20) |
1532 | Robin Duhaze | Procureur au Parlement de Rouen, sergent de la garde du roi en la forêt du Rouvray, propriétaire de la sergenterie et de la chapelle Saint-Bonnet | Héritier par sa mère Anne Vauquelin, aveu au roi du (Archives départementales de Seine-Maritime, Chambre des comptes, aveux aux baillis de Rouen, cote IIB441, pièce no 72, ex-volume 205) |
1540 | Jean Despernon | Sieur d'Oissel | Député aux États-Généraux de Normandie par la noblesse en 1545 |
1545 | Jean Lami | Nommé vicomte de la Neuville et sénéchal d'Oissel | - |
1560 | Guillaume Duhaze | Procureur au Parlement de Rouen, sergent de la garde du roi en la forêt du Rouvray, propriétaire de la sergenterie et de la chapelle Saint-Bonnet | - |
1570 | Pierre d'Econtes | Sieur de La Chapelle | - |
1598 | Jacques de Gaugy | Sieur de Fourneau et lieutenant-général des eaux et forêts du bailliage de Rouen | Fils de Robert de Gaugy, époux de Jeanne Jeanneton Primout (1540-1614), sa chambrière, dite « La pécheresse d'Oissel » |
16e siècle | Pierre de Launay | Chevalier, seigneur d'Oissel et de Fontaine, né à Rouen | - |
16e siècle | Henri Cleutin (1510 – ) | seigneur d'Oissel et de Villeparis | gentilhomme de la Maison du roi, fut de 1546 à 1560 ministre plénipotentiaire de France en Écosse, puis ambassadeur de Marie Ire d'Écosse. Il tenta sans succès de réprimer la Réforme écossaise. |
1605 | Anthoine Duhaze (1574-1616) | Sergent de la garde du roi en la forêt du Rouvray, propriétaire de la sergenterie et de la chapelle Saint-Bonnet | Seul fils de Guillaume Duhaze, aveu au roi du [24]. Époux de Jeanne De Gaugy (1575-1616) |
1614 | Jehan-Jacques de Brèvedent | Sieur de Castellier et d'Oissel | Époux de Marguerite de Caradas |
1614 | Charles de Canouville | Capitaine de cinquante hommes d'armes | Époux de Marye Gontier, dame du Castellier, et d'un fief assis en la paroisse d'Oyssel |
1615 | Nicolas Legentil | Sieur de la Brosse | - |
1618 | Barthélemy Sanadon | Avocat en la cour du parlement de Normandie | - |
1619 | Antoine de Gaugy | Sieur de la Rosaye, écuyer verdier en la forêt de Rouvray | Fils de Jacques de Gaugy, époux de Geneviève Deshaies |
1623 | Charles Maignard | Noble homme Maistre, seigneur de Bernières, conseiller du roi en son conseil d'État, président en sa cour du parlement de Normandie | - |
1628 | Jacques de Tirmois | Chevalier seigneur de Saint-Bonnet, conseiller du roi en son parlement de Normandie | - |
1655 | Robert de Brèvedent | Écuyer, seigneur et patron d'Oissel | - |
1659 | Nicolas THouroude | Sieur d'Aptot, garde des sceaux de la chancellerie du palais à Rouen | - |
1663 | Roger de Martinville | Messire, chevalier marquis de Thionville, seigneur de Claville, Oissel, Port-Saint-Ouen, seigneur des nobles fiefs Faucon et Montpoignant | - |
1670 | Jean Pierre Lecamus | Chevalier, seigneur de Saint-Bonnet et de La Chapelle | - |
1675 | Pierre de Pagalde | Écuyer, sieur du Sivro | - |
1676 | Robert de Nollent | Messire, chevalier, seigneur de Maillot | - |
???? | Louis de Brèvedent | Écuyer | - |
1678 | Antoine Duhaze (1621-1685) | Sergent de la garde du roi en la forêt du Rouvray, propriétaire de la sergenterie et de la chapelle Saint-Bonnet | Aveu au roi du (Archives départementales de Seine-Maritime, Chambre des comptes, cote IIB441, pièce no 72, ex-volume 205). Époux de Jeanne Caron (1635-1694). |
1679 | Léonor de Brèvedent | Écuyer, sieur d'Oissel | - |
1678 | Antoine Duhaze (1655-1702) | Sergent de la garde du roi en la forêt du Rouvray, propriétaire de la sergenterie et de la chapelle Saint-Bonnet | Aveu au roi du (Archives départementales de Seine-Maritime, Chambre des comptes, aveux au bailly de Rouen, cote IIB441, pièce no 74, ex-volume 205). Époux de Marie Marguerite Dieppedalle (1660-1703). |
1684 | Jacques Duhamel, seigneur d'Oissel (1684-1777) | - | - |
1687 | Jean-Baptiste de Pagalde | Écuyer, sieur de Pagalde | - |
1690 | Louis Maignard | Seigneur de Bautot, etc., et des fiefs de Saint-Laurent et de Livet assis en la paroisse d'Oissel, conseiller du roi en son parlement de Normandie | - |
1690 | François Alexandre de Cavrey | Messire, escuyer, seigneur d'Asnières et Claville seigneur en partye et patron alternatif de la paroisse d'Oissel et autres lieux, conseiller du roi en sa cour et parlement de Normandie | - |
1615 | Pierre-Albert, baron de Launay | Seigneur d'Oissel et de Fontaine, gentilhomme ordinaire de la maison du roi | - |
1711 | Nicolas de Masselay | Sieur de la Mothe mestre de la verrerie d'Oissel | - |
1713 | Nicolas Leplaquois | Prieur des marchands de Rouen, syndic de la chambre de commerce de Normandie, conseiller échevin de la ville de Rouen, ancien administrateur de l'hôpital, ancien juge consul | - |
1713 | Louis Marie Duhamel (1692-1744), marquis d'Oissel, fils de Jacques et Marie Scott de Fumechon | - | - |
1724 | François Morin | Écuyer, seigneur, haut justicier de Tourville-la-Rivière et les authels sur le Port-Saint-Ouen, seigneur et patron des paroisses d'Oissel, Saint-Étienne-du-Rouvray, seigneur des fiefs, terres et seigneuries de Livet, Saint-Laurent, Faucon, du Catellier, de Fécamp, de la Chevalerie, du Gravier, Belenclos et autres fiefs dont les chefs-mois sont assis dans les paroisses d'Oissel, Saint-Étienne et s'étendent en icelles et autres paroisses | - |
1736 | Marquis de Saint-Pierre | - | - |
1737 | Deshommets | Chevalier, seigneur de Guichainville, conseiller du roi, maitre ordinaire, en sa cour des comptes, aydes et finances de Normandie | - |
1737 | Jean-Baptiste-Martial Guillot | Écuyer, sieur de Fourmetot | - |
1738 | Pierre Hély | Écuyer, conseiller du roi, président trésorier de France au bureau des finances en la généralité de Rouen | Époux de Marie-Louise Lebaillif, ménager, fait l'acquisition des fiefs d'Oissel et prend les mêmes titres que François Morin, son vendeur |
1738 | Raoul de Tiremois | Seigneur de Sacy, conseiller en la grande chambre du parlement de Normandie | Époux de noble dame Angélique de Motteville |
1739 | Guillaume Jourdain | Écuyer, conseiller du roi, auditeur en la chambre des comptes, aydes et finances de Normandie | - |
1743 | Édouard-Pierre Scolt | Chevalier, seigneur de Rois | - |
1745 | Charles-Adrien de Gonord | - | Époux de Renée Touroulde d'Aptot |
1748 | David Le Couteulx | Écuyer, secrétaire du Roy maison et couronne de France | - |
1748 | Antoine Le Couteulx | Messire, écuyer, seigneur et patron de Canteleu, président de la cour des comptes, aydes et finances de Normandie | - |
1756 | Abdon Victor Hély d'Oissel | Chevalier, conseiller du roi en la cour et parlement de Normandie | Père d'Abdon-Patrocle-Frédéric Hély d'Oissel |
1761 | Louis-Alexandre Dambourney | Secrétaire de l'Académie de Rouen, savant distingué | Il fit la première découverte à Oissel, en 1774, de cercueils en plâtre et en pierre, dans le terrain qui avoisine le Champ de foire et qui faisait alors partie de sa propriété. |
1763 | Aimé de Paul de Réneville | Chevalier, seigneur, châtelain de Gouy, du Port-Saint-Ouen, etc., conseiller du roi, maître ordinaire en la cour des comptes, aydes et finances de Normandie, grand panetier hérédital pour le Roi au duché de Normandie, franc juge en ses forêts, etc. | - |
1764 | Nicolas Midy Duperreux | Écuyer, conseiller secrétaire du Roy, maison et couronne de France
176 |
- |
1764 | Aimé Laurent Thomas de Paul de Marbeuf | Conseiller du roi au parlement de Normandie, officier dans les armées royales, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis | - |
1780 | Jean-Baptiste Duchesne | Écuyer, seigneur du Catelier, ancien capitaine des carabiniers, chevalier de l'ordre militaire de Saint-Louis | - |
1781 | Henri-François de Brévedent | chevalier, est en 1781 seigneur d'Oissel, de Giverny et de Sahurs. | - |
1786 | Antoine Raoul | Comte Lebègue de Germiny, capitaine au colonel général des dragons | - |
1793 | Charles Henri Dambray | - | - |
1793 | Florimont Bachelet | M. l'abbé | Mort curé de Saint-Honoré, dont la famille habitait Oissel, passa les jours de la Terreur dans cette commune sans y être inquiété ; il fut rejoint dans sa retraite par le vénérable abbé Motte, mort curé de la métropole de Rouen. |
Source : De la vicomté de l'Eau de Rouen et de ses coutumes au XIIIe et au XIVe siècle par Charles de Beaurepaire, 1856, imp. Herissey à Évreux, p. 35
Source : Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, 2e série, 6e volume, 16e volume de la collection, 1852, Derache à Paris, Didron à Paris, Hardel à Caen, Le Brument à Rouen, p. 273
Source : Georges Dubosc, Par-ci, par-là : études d'histoire et de mœurs normandes, série 3, Rouen, H. Defontaine, Impr. du Journal de Rouen, 1922-1933, p. 112
Source : Bibliographie, référence 2.
En 1082, Guillaume le Conquérant, duc de Normandie et roi d'Angleterre, y réunit un concile de hauts dignitaires de l'Église en présence de barons anglo-normands au sujet d'un différend sur la peine de mort entre l'archevêque de Rouen et l'abbé de Saint-Wandrille. Fief royal, Richard Cœur de Lion y installa un rendez-vous de chasse où séjourna Philippe le Bel en 1312. Ce manoir, profondément modifié au cours des siècles, est aujourd'hui la mairie.
Vers 1250, le roi Louis IX (Saint-Louis) créa la sergenterie d'Oissel en la paroisse de Saint-Martin en la vicomté de Rouen. Elle comprenait dès son origine la glèbe de la franche sergenterie de bois fieffés et héréditaire en la forêt du Rouvray, des fiefs tenus en perpétuel héritage de divers fiefs de haubert.
Parmi les sergents de la garde du roi en la forêt du Rouvray, qui devaient rendre foi et hommage au roi, puis faire aveu de leurs avoirs, on trouve les noms de Hue Bécourt (aveu du ), Jehan Leprevost (aveu du ), Guernet Lynant et Jacques Lynant, ce dernier vendant et transmettant à fin d’héritage l’ensemble de la Sergenterie le à Jehan Vauquelin (aveu du ), Jacques Vauquelin en hérita (aveu du ). Puis se succède la longue lignée des Duhaze, avec Robin Duhaze qui en hérita par sa mère Anne Vauquelin (aveu du ), jusqu'à Antoine Duhaze (aveu du ), et Jean Thomas Duhaze. La sergenterie fut supprimée vers 1764.
Le manoir de La Chapelle porta différents noms : ferme de la Chapelle, ferme à Dupont au début du XXe siècle. Elle a été acquise par les Papeteries de La Chapelle en 1929 et dotée alors d'un château. Le colombier à pied et le puits à colonnes (bien que ce dernier fût déplacé à plusieurs reprises) sont parvenus relativement intacts depuis le XVIe siècle.
En 1639, lors de la révolte des va-nu-pieds contre les impôts et la famine, c'est à Oissel que les troupes envoyées par le roi furent hébergées. L'épidémie de peste de 1649-1650 dévasta la commune, une nouvelle épidémie de choléra en 1832 fit de nombreuses victimes.
Après la guerre franco-allemande de 1870, les Prussiens s'installèrent en 1871 dans la ville et incendièrent en partie la mairie.
La Première Guerre mondiale fit de nombreux ravages puisque 20 % de la population adulte fut décimée[réf. nécessaire]. En , un commando allemand fut chargé de faire sauter les ponts d'Oissel. Il fut arrêté in extremis à Sotteville-sous-le-Val.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, de 1940 à 1944, les Allemands s'installèrent à nouveau à Oissel pour défendre le nœud ferroviaire stratégique entre la Normandie et Paris. 43 bombardements alliés en 5 ans firent des dégâts considérables : 249 immeubles furent détruits, 1 475 autres endommagés. Au cours de ces trois conflits, les Osseliens montrèrent un esprit de résistance et de solidarité rare comme Édouard Turgis, Paul Henri Mongis et Émile Billoquet, trois noms inscrits à jamais dans la mémoire d'Oissel.
Le 71e régiment du génie, basé à Oissel, est dissous en 1997.
Depuis , Oissel est le lieu d'implantation du Centre de rétention administrative d'Oissel, habilité à accueillir des familles (19 lits), en vue de l'instruction administrative de leur retour dans leur pays d'origine. Les étrangers en situation irrégulière qui y sont retenus entre deux et 90 jours viennent de toutes les régions de France, et principalement des régions limitrophes de la Normandie.
Oissel dispose d'une École nationale de police[25].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Rouen du département de la Seine-Maritime. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription de la Seine-Maritime.
Elle faisait partie de 1793 à 1801 du canton d'Elbeuf, année où elle intègre le canton de Grand-Couronne. En 1903, elle est rattachée au Sotteville puis, en 1982, au canton de Saint-Étienne-du-Rouvray[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais incluse dans le canton de Saint-Étienne-du-Rouvray.
La commune était membre de l'agglomération de Rouen, une communauté d'agglomération créée le et qui succédait au SIVOM de l'agglomération rouennaise est créée en 1974.
Le , celle-ci a fusionné avec l'Agglo d'Elbeuf et les communautés de communes de Seine-Austreberthe et du Trait-Yainville afin de former la Communauté d'agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe (CREA), qui s'est transformée en 2015 en Métropole Rouen-Normandie, dont la commune est toujours membre.
Aux élections européennes du 9 juin 2024, Jordan Bardella (Rassemblement national) arrive en tête et en hausse de 9 points[27](36,50% contre 27,49% en 2019)[28],[29],dans le sillage des 7 points gagnés au niveau national. Dans cette commune, Manon Aubry arrive deuxième (14,06% contre 9,89% en 2019)[28],[29], et la liste du Parti communiste français troisième (10,77% contre 11,46% en 2019)[28],[29]. La participation est en baisse, à 49,18% contre 52,33%[28],[29], devenant inférieure à la moyenne nationale (52,50%).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[39],[Note 5].
En 2021, la commune comptait 12 367 habitants[Note 6], en évolution de +8,91 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Malgré les destructions des guerres et la modernisation nécessaire, la ville d’Oissel a conservé de nombreuses traces de son passé. C’est d’abord en centre ville l’urbanisation qui vit le jour autour des filatures. Il est ainsi possible de retrouver les lotissements ouvriers nés autour des usines, les maisons des contremaîtres, des ingénieurs et des industriels. Il reste aussi trace des fermes ; si deux seulement sont encore en activité, les autres ont souvent été transformées en logements.
L’église d’Oissel, dédiée à saint Martin, fut fondée à l’époque mérovingienne. Mais le bâtiment fréquenté aujourd’hui par les fidèles ou par les passionnés de musique est une construction débutée au XVIe siècle, agrandie et achevée en 1871 (Jacques-Eugène Barthélémy architecte).
Vers 1250, le roi Louis IX (Saint-Louis) créa la sergenterie d’Oissel en la paroisse de Saint-Martin en la vicomté de Rouen. La sergenterie fut supprimée vers 1764. La chapelle Saint-Bonnet porta au fil du temps différents noms : ferme de la Chapelle, manoir de la Chapelle Classé MH (1946)[41], ferme à Dupont au début du XXe siècle. Elle a été acquise par les Papeteries de La Chapelle (aujourd'hui Otor) en 1929. Elle a été dotée d’un château d’époque relativement récente. Mais le miracle est que le colombier à pied et le puits à colonnes (bien que ce dernier fût déplacé à plusieurs reprises) sont parvenus jusqu'à nous en restant relativement intacts depuis le XVIe siècle.
Le château des Roches, lieu-dit Le Catelier, résidence de la famille Hély d'Oissel, qui abrita Raoul Grimoin-Sanson est une belle construction du XIXe siècle sur l'emplacement d’un château datant de Louis XIII dont il ne reste que le logement du directeur du Centre de formation Jean-L’Herminier. Dans le parc, on voit une chapelle néo-classique, bâtie par Raoul Grimoin-Sanson au début du XXe siècle pour les besoins de son film Le Comte de Griolet. Dans le parc municipal peuvent être découverts le château de la marquise de Frondeville[42], dit aussi de la Perreuse, bâtisse du XVIIIe siècle, le pavillon Dambray de style Louis XVI, et la ferme normande.
Au Cercle des Loisirs, dans l’ancienne filature Dantan, peuvent être vus la machine à vapeur qui actionnait les métiers, le four l’alimentant en vapeur et la dynamo produisant l’électricité. (Machine Sabrou - 1920).
Enfin, on trouve le vestige rare d'une maison de fer[43] dans celle située avenue du Général-de-Gaulle[44]. Son inscription au titre des monuments historiques remonte à l'arrêté du . Son dernier usage semble avoir été celui d'un garage de réparation à l'enseigne marque SIMCA.
Blason | Parti au 1) d’argent à la cornue du même remplie à moitié de gueules, au 2) d’azur à la gerbe d’or ; sur le tout au chef de gueules chargé d’un léopard d’or armé et lampassé d’azur. |
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Détails | Le léopard d'or sur champ de gueules rappelle les armes de la Normandie. |