Douglas DC-6 | ||
Douglas DC-6 de Balair en 1976. | ||
Rôle | Avion de ligne | |
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Constructeur | Douglas Aircraft Company | |
Équipage | 3 | |
Premier vol | ||
Mise en service | Mars 1947 | |
Premier client | Pan American | |
Production | 704 (1946-1959) | |
En service | 49 appareils[Quand ?] | |
Dérivé de | DC-4 | |
Variantes | DC-7 | |
Dimensions | ||
Longueur | 32,18 m | |
Envergure | 35,81 m | |
Hauteur | 8,66 m | |
Aire alaire | 135,9 m2 | |
Masse et capacité d'emport | ||
Max. à vide | 25,11 t | |
Max. au décollage | 48,5 t | |
Passagers | 48 à 56 | |
Motorisation | ||
Moteurs | 4 Pratt & Whitney R-2800-CA-15 (18 cylindres en double étoile) | |
Puissance unitaire | 1 700 kW (2 500 ch) |
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Puissance totale | 6 800 kW (10 000 ch) |
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Performances | ||
Vitesse de croisière maximale | 507 km/h | |
Distance franchissable | 4 840 km | |
Plafond | 7 600 m | |
Vitesse ascensionnelle | 5,44 m/s | |
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Le Douglas DC-6 est un avion de ligne quadrimoteur américain produit entre 1947 et 1959[1] par la Douglas Aircraft Company. Il est conçu à la suite d'une demande de l'US Air Force pour un avion de transport militaire plus performant que le C-54, version militaire du DC-4, et avec une capacité d'emport supérieure. Le nouvel avion est désigné XC-112 ; par rapport au C-54 le fuselage est allongé, les moteurs sont plus puissants et la cabine est pressurisée. Durant la conception, la Seconde Guerre mondiale se termine, Douglas transforme alors son DC-6 en avion civil long-courrier.
Le DC-6 est désigné en tant que C-118 Liftmaster par l'US Air Force et en tant que R6D par l'US Navy.
Au total, 704 Douglas DC-6 sont construits[1]. Quelques DC6-B, transformés en bombardiers d'eau, sont utilisés au Canada et par la Sécurité civile française (pour la France, cinq appareils: F-ZBAC / Pélican 61, F-ZBAD / Pélican 62, F-ZBAE / Pélican 63, F-ZBAP / Pélican 65 et F-ZBBU / Pélican 64 de 1980 à 1990).
Le Centre d'expérimentations nucléaires français du Pacifique (CEP) utilisait ces appareils.
Douglas développe ensuite trois variantes, équipées de moteurs plus puissants et d'un fuselage plus long :
Le 22 mars 1952, le Vol KLM 592 s'écrase à l'approche de l'aéroport international de Francfort faisant 45 victimes (et 2 survivants).
Le , le vol Sabena 503 s'écrase sur le Mont Terminillo en Italie tuant 29 personnes.
Le , le Douglas DC-6MB du vol United Airlines 629 explose en plein vol alors qu'il effectue la liaison Denver–Portland, un attentat dont John Gilbert Graham est à l'origine. Ce dernier voulait tuer sa mère présente à bord pour toucher sa prime d’assurance[5].
Le , le Douglas DC-6B immatriculé F-BGOD de la compagnie aérienne TAI (Transports aériens intercontinentaux) s'écrase non loin du Caire en Égypte, alors qu'il assurait la liaison Saigon-Paris, faisant 52 morts, à la suite d'un exercice d'entraînement d'approche sans visibilité[6].
Le le Douglas DC 6 des lignes intérieures italiennes s'écrase au décollage en bout de piste à Orly causant la mort de 34 personnes dont le chef d'orchestre italien Guido Cantelli. Les causes de l'accident sont restées indéterminées[7].
Le , le DC-6 assurant le vol National Airlines 2511 (en) entre New York et Miami s'écrase en Caroline du Nord, faisant 34 morts[8].
Dans la nuit du 17 au , probablement aux alentours de 0 h 15, l'Albertina, le DC-6 affrêté pour le compte de l'ONU par la compagnie suédoise Trans Air (en) qui transportait le secrétaire général des Nations unies Dag Hammarskjöld s'est écrasé dans une forêt à une dizaine de kilomètres de Ndola, en Rhodésie du Nord (actuelle Zambie). On dénombre quinze morts et un survivant gravement blessé qui décédera six jours plus tard[9].
Le au soir, un crash aérien a lieu sur l'île de La Réunion, département et région d'outre-mer français dans le Sud-Ouest de l'océan Indien. Un Douglas DC-6 militaire ayant décollé de l'aéroport de Gillot à 23 h 15 s'écrase deux minutes plus tard dans les Hauts de la commune de Sainte-Marie, causant la mort de seize personnes, dont le général Charles Ailleret. Cet accident aérien demeure le plus grave de l'histoire de La Réunion[10].
Le , l'équipage du vol Olympic Airways 954 tente d'éviter une zone orageuse lors de son approche aux instruments de l'aéroport international d'Hellinikon, en descendant l’appareil en deçà de la base des nuages ce qui le conduit à heurter accidentellement une montagne au sud-ouest du village de Keratea, bilan : 90 morts et aucun survivant. À l'époque c'est le pire accident aérien de l'histoire de la Grèce (il sera surpassé par le vol 522 Helios Airways, 36 ans plus tard)[11] et c'est à ce jour le pire accident aérien impliquant un DC-6[12].
Le , un Douglas Super DC-6B appartenant à la flotte de la compagnie aérienne TAI (Transports aériens intercontinentaux) signe le nouveau record du monde de distance, soit 9 200 kilomètres[13], reliant Santa Monica (banlieue de Los Angeles) à l'Aéroport de Paris-Orly.