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Son nom complet est Abou Abdallah Mohammed Larbi Ben Mohammed Ben Hossaïn Ben Saïd Ben Ali Ed Derkaoui. Né en 1760, et originaire de la tribu des Beni Zerroual de Bou Brih (Maroc), il est disciple du grand mystique Moulay Ali Ben Abderrahman El Amrani El Fasi, dit Jamal, qui avait sa Zaouïa à Fès, au lieu-dit Hummat Er-Remula.
Sa doctrine procède de la tarika Chadhiliyya jazouliya. Il décède en 1824 dans sa Zaouïa de Bou Brih, où il est enterré.
Il laisse trois fils : Sidi Mohammed, Moulay Ali et Moulay Tayeb. Ce dernier lui succède.
Moulay Larbi Derkaoui a des disciples : Sidi Ahmed El Bedaoui El Fassi, Sidi Mohammed El Bouzidi, Sidi Mohammed El Harraq, Sidi Abdelouhad Ed Derbarh El Fassi, Sidi El Hadj Mohammed El Rhomari, Sidi Mohammed El Fassi, Sidi Malek Ez Zehouni et Chérif idrisside Sidi Bouazza Al Mahaji.
Les sept premiers disciples de Moulay Larbi Derkaoui sont marocains. Ils fondent des tarikas à leur nom. Seul Chérif idrisside Sidi Bouazza Al Mahaji est algérien. Il fonde la Tarika Derkaouia en Algérie.
Ces listes gagneraient à être rédigées sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture, les listes pouvant être aussi introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items. D'autre part, Wikipédia n'a pas pour rôle de constituer une base de données et privilégie un contenu encyclopédique plutôt que la recherche de l'exhaustivité.
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Al Mahaja : sont les premiers fondateurs de la Tarika Derkaouia en Algérie, par Chérifidrisside Sidi Bouazza Al Mahadji de son vrai nom Sidi Abu Abdullah Abu Ya'za Al Mahadji.
Shadhiliya-Darqawiya-Mahadjiya :
Sidi Abu Yaaza Mahaji al-Jazairi (Sidi Bouazza Al Mahaji d.1277/1860).
Sidi Mohammed b. Qaddur Wakili.
Sidi Mohammed Boudali.
Sidi Mohammed Bouzidi al-Jazairi (Cheikh Mohamed El Bouzidi d.1824/1909).
Sidi Mohammed Belqayad (Cheikh Mohammed Belkaïd d.1413/1998).
Chérif Idrisi Sidi Bouazza Al Mahaji a pour disciple Sidi Mohammed Ben Kaddour Al Oukili de Kerker (Maroc Oriental Espagnol). Ce maître a pour élève Sidi El Hadj Mohammed Ben Ahmed Ben Abderrahman El Hebri de la famille d’Ouled Bouazza du village d'Ouled Kaïm, fraction de Benikhaled des Beni Snassen. Sidi El Hadj Mohammed El Hebri eut pour disciples : Sidi Mohammed Boudali qui fonde en 1870 la Zaouïa de Aïoun El Berranis près de Taghmaret ; Sidi Hammou Cheikh El Bouzidi, maître de Sidi Ahmed Ben Alioua le fondateur de la tarika El Alaouia de Mostaganem (1867-1934) - Cheikh Al Alawi a pour successeur Cheikh Hadj Adda Bentounès (M-1952).
Cheikh Hadj El Mehdi succéde à son père en 1952. Exégète remarquable du Coran, Cheikh El Hadj El Mehdi a les curiosités intellectuelles de son temps.
Son fils Cheikh Khaled lui succéde. Cultivé, libéral et généreux, cheikh Khaled emboîte le pas à ses ascendants - Sidi El Hadj Mohammed Ben Yelles qui se réfugie à Damas après sa campagne contre l’établissement de la conscription en Algérie avant la Première Guerre mondiale. D’autres Zaouïas, dont celle de Sidi Mohammed El Missoum se rattachent à Moulay Larbi Derkaoui. Une tarika prépondérante par la personnalité de son auteur que et par l'activité de ses adeptes est fondée par Cheikh El Hadj Mohammed Belkaïd.
C’est la tarika Belkaïdiya El Hebriya. Issu d’une vieille famille Tlemcénienne Cheikh El Hadj Mohammed Belkaïd est mort en 1998 à l’âge de 87 ans, laissant sa succession à son fils Abdelatif. La zaouïa qu’il dirige à Sidi Maârouf (Oran) dispense un enseignement dans les différentes branches du savoir : étude du Coran et de la science du hadith, culture littéraire, culture scientifique... Toute l’activité de la zaouïa gravite autour.
El Mahadja « les quarante chéchias », ce qui veut dire les quarante (Goubbas), (où se trouvent ces 40 coupoles?)
Ces tribus d'El Mahadja sont des Chorafas des ancêtres remontant à Idriss II (fondateur de la dynastie Idrisside une dynastie Arabe788-985), par son fils Muhammad ben Idris et le fils de ce dernier Ahmad fondant la première dynastie musulmane, d’origine moyen-orientale.
La tariqa Derkaouia est une sorte d'Ordre mendiant, marqué par la pauvreté, rêvant d'une cité utopique sans riches ni pauvres. Elle prescrit le refus d'obéissance à tout pouvoir temporel et le désintéressement des biens de ce monde. Elle compte de nombreux adeptes en Algérie dans l'Oranie et a pour centre principal les montagnes de l'Ouarsenis.(Qui a vu un soufi habillé en haillon à Oran?)
Cette confrérie joue un tel rôle dans l'histoire du Maghreb que Octave Depont et Xavier Coppolani écrivaient en 1897 que dans tous les mouvements insurrectionnels en Algérie et au Maroc on trouvait la main de la confrérie Chadhiliyya-Derkaoua.
Ben Abdelkader ben Abdallâh Mohamed Tahar El-Mahaja, en 1800, théologien et chercheur, a versé dans les sciences du fiqh selon le rite malékite, fit ses études à Oran puis à Fès, obtint le poste de cadi d’Oran qu’il conserva jusqu’à sa mort.
L'Émir Abdelkader, 1808-1883, homme politique, chef militaire qui résista longtemps à l'armée coloniale française lors de sa conquête de l'Algérie. (L'Emir Abdelkader n'est pas M'hadji, mais Hachmi)
Mohamed Benfreha Al-Mahaji, le premier khalifa (gouverneur) de l'État de l'Émir Abdelkader durant la conquête française de l'Algérie.
Mostefa Ben Brahim, 1800-1867, né à Aflou, venu à Boujebha à l'âge d'un an, grand poète algérien qui a rejoint également la résistance de l'Émir Abdelkader. Il n'est pas Mhaji.
Si Tayeb El-Mahadji, 1881-1969), un imam algérien, personnalité religieuse éminente d’Oran, un des fondateurs de l’association des oulémas musulmans algériens, un patrimoine culturel de grande valeur dont les œuvres traitent de l’histoire, de la linguistique et des sciences religieuses. Son nom de figure pas dans la liste contenue dans L’Encyclopédie du Soufisme, du Docteur Abd El Mon’im El Hanafi, 1re édition 2003, Éditions Medbouli, le Caire, comptant 1034 pages, l’auteur cite 334 grands noms de Soufis de toutes régions, de tous siècles et de ceux qui les ont critiqués en ne tenant compte exclusivement que de leurs convictions religieuses.
Ahmed Messali Hadj, 1898–1974, pionnier de l'idée d'indépendance et un des pères spirituels de l'indépendance de l'Algérie.
Zeddour Mohamed Brahim Kacem, fils de Si Tayeb Al Mahaji l'un des « cerveaux » de la révolution algérienne, fut arrêté par les troupes françaises quelques jours seulement après son retour d'Égypte où il était étudiant et, en même temps, l'un des animateurs directs du mouvement nationaliste au Caire.